Ainsi donc Vincent Pellegrini vole au secours du pauvre professeur Windisch si malmené dans les médias. Pensez-vous, ils ont osé demander au doyen de son université (son employeur donc) sa réaction face au petit papier de l’autre jour où, rappelons-le, Monsieur Windisch affirmait que les Allemand avaient « l’habitude » d’exterminer leurs minorités. Forcement, quand on fait des papiers comme ceux de Vincent, ça ne doit pas paraître évident que le travail de journaliste consiste aussi à demander à toutes les parties concernées ce qu’elle pense du sujet traité. Pour lui un seul point de vue semble parfaitement suffisant.

Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il prenne la défense de Monsieur Windisch. Parce qu’enfin, il l’a lu son papier oui ou non? Monsieur Windisch a tout de même affirmé, je cite: « Or, on devrait maintenant savoir à quoi mène cette volonté aveugle et fanatique de vouloir révolutionner radicalement l’homme et la société. On ne le rappellera jamais assez: 50, 100 millions de morts. »

Déjà, la phrase et drôle en soi, mais là où ça deviens vraiment tordant c’est qu’elle était placée juste en dessous de l’édito de notre cher Vincent Pellegrini! Oui, le même! Et qu’est-ce qu’il disait ce cher homme dans son édito? Devinez… Allez, je vous le donne:« Le pape a choisi de répéter aux uns et aux autres les grands principes plutôt que d’entrer dans les détails car il faut d’abord changer les mentalités et les cœurs pour trouver des solutions de paix. »

Alors, bon, si le Pape veux changer radicalement l’homme et la société au Moyen Orient, faut pas qu’il s’étonne après qu’on le rende responsable de 50 à 100 millions de morts dans la région.

C’est pas moi, c’est pas moi M’sieur, c’est pas moi qu’ai dit!

Boris, médiseur patenté

Cet article a été publié le vendredi 22 mai 2009 à 18 h 38 min et est classé dans Divers et variés, le couteau entre les dents, News, Religion. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.