Encore un édito de Vincent Pellegrini, rédacteur en chef adjoint du Nouvelliste qui fait rire en ce 2 décembre. Le pauvre est K.O. et semble avoir de la peine à croire qu’une large majorité des valaisans (60%) aient voté « non » à l’initiative limitant le droit de recours des associations écologistes. Pourtant Jean-François lui avait bien dit que le 79,73% des valaisans pensait comme lui.

Lui, le fin observateur, qui, comme tout bon journaliste suivait les principes de l’anthropologue Bronis?aw Malinowski en « plantant sa tente au milieu du village » afin de mieux appréhender les mœurs et coutumes du Valais. Il avait, dans cette optique, écumé toutes les chapelles et églises du Valais, tous les groupes de prières des villages situés à plus de 2000 mètres d’altitude, tous les promoteurs de Veysonnaz et n’avait qu’à de rares occasions rencontré des opposants à l’initiative. Le Nouvelliste avait donc, durant la campagne, milité assidument pour le « oui ».
Surtout que Vincent avait très bien compris la situation : « Et tans pis si des fondations aux allures de clubs privés ont plus de pouvoir que les autochtones! » Parce que oui, ce qu’il y  a de scandaleux, c’est que les écolos, ce sont des étrangers, opposés aux autochtones, Monsieur! Des affreux athées de Genève et Zurich qui veulent que du mal aux valaisans et cela de manière génétique; c’est ce qu’on appelle la loi naturelle. En Valais, il y a déjà de plus en plus de mahométans, si en plus on devait subir des talibans locaux de l’écologie! Pensez donc! Les gens qui font du ski à Thyon 2000, ils sont quand même super contents parce que c’est super beau. Non, non, ça se saurait au Nouvelliste si ces gens là étaient des valaisans!

Il y a quelques années des églises chrétiennes américaines s’étaient posées une question des plus sérieuses et des plus vitales : quelle voiture conduirait Jésus s’il était encore en vie ? Pour Vincent la réponse semble toute trouvée : un hummer 200 litres au cent.  Sur la question de  savoir sur quels critères il a été « élu » rédacteur en chef adjoint, la réponse a déjà été donnée par son confrère élu « produit journalistique de l’année », Pascal Décaillet : « Parce qu’il est un homme seul« . Oui, il faut bien reconnaitre que Décaillet a une fois de plus raison, Pellegrini est de plus en plus  seul, en tous les cas sur un plan idéologique…

Fernand, qui pense que Jésus conduirait un bus VW année 70.

ps. Et si en plus les valaisans ne suivent même plus les recommandations du Nouvelliste…pfffffiouuuuuuu.

Cet article a été publié le mardi 2 décembre 2008 à 17 h 09 min et est classé dans News, Nos confrères. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.