Symbole du remords et de la culpabilité chez Sartre, phantasme thérianthropique invoquant le cancer chez David Kronenberg, du coche chez La Fontaine, péteuse pour les Nuls, là voilà qui fait la une du Nouvelliste. La mouche domestique sévit sur Bramois et commet d’affreux crimes dans la banlieue sédunoise.  Peur sur la ville.  Minos, Belzébuth, la mouche, même combat. Certains habitants n’ayant plus la force de « savourer une grillade sur leur terrasse de peur de gober une mouche par erreur« , il a  été demandé aux autorités d’intervenir pour enrayer l’invasion. Les huns ont été repoussés, les timourides ont été repoussés,  les mongols ont été repoussés, quid des diptères de Bramois ? Le combat est-il perdu d’avance ?

Pourtant, l’histoire nous apprend que la résistance a su s’organiser.  En 1121, à Foigny, en Picardie, par exemple. Des mouches auraient alors colonisé l’église du village, dérangeant au plus haut point les fidèles qui s’y recueillaient. Selon la légende, Saint-Bernard (de Clairvaux) aurait alors crié « Je les excommunie » et, dès le lendemain, les insectes volants seraient tombés comme… des mouches .

Un poste similaire sera bientôt mis au au concours par la ville de Sion.

Cet article a été publié le vendredi 22 juillet 2011 à 11 h 23 min et est classé dans Non classé. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.