Agression de valaisans par des vaudois !

Les vaudois ont attaqués à la roquette et sans raisons

De gentils valaisans qui partent fêter leur 20ème anniversaire au casino de Montreux avec un « petit fût de bière » qu’ils ont pris avec eux dans le train, pas pour se saouler, parce qu’ ils « savent que pour rentrer au casino, hors de question d’être éméchés« , non, parce que ce sont de fins gourmets qui savent apprécier la Cronenbourg pas fraiche. Une rixe provoquée par de méchants locaux surement vêtus de casquettes Lacoste et qui attaquent sans raisons des touristes sur les pas de Dostoievski. Un article sur le sujet dans le Nouvelliste du jour.

Et ça fait étrangement penser à un article d’avril 2008 dans le même journal. Un article du NF sur une agression dans un pub de Sion où de braves valaisans avaient été pourchassés par des étrangers en furie. Il aura fallu attendre une semaine, à l’époque,  pour que l’Illustré (sic) démonte la thèse du Nouvelliste et révèle que les gentilles victimes étaient des proches de l’UDC peu avares de saluts nazis et d’insultes avant ladite rixe.

Pas que je pense que ça soit pareil dans le cas présent, mais  je commence à me méfier des rapports  de faits avec témoignages unilatéraux.  Parce que l’histoire des cinq valaisans qui courent pour échapper à un alcoolo et qui se retrouvent bloqués par des ados, c’est quand même un peu louche et ça mériterait quand même l’emploi du conditionnel. Vous savez c’est cette forme verbale  épistémique dont l’un des emplois est  usuellement  connu sous le terme de « conditionnel  journalistique« . Un mode qui  est exploité lorsque le journaliste se retrouve devant des faits avec valeurs d’incertitude, de non-prise en charge ou d’emprunt. Les mauvaises langues affirment d’ailleurs que les journalistes en abuseraient quand ils ne savent rien sur le fait traité. David Vaquin devrait pourtant écouter les mauvaises langues. Parce que l’emploi du présent de narration, comme c’est le cas ici,  est généralement usité dans les récits pour « donner un relief particulier à un fait en le rendant plus présent à l’esprit du lecteur ». Ça c’est sûr, la pathos et l’empathie sont présents dans l’esprit du lecteur. Parfaite maitrise du présent, même…

On attend l’Illustré de la semaine prochaine pour en savoir plus…

Fernand,  IDS mais volontairement


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