Nantermod, feignasse!

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Après ce qui, au regard de l’histoire, restera à jamais comme la  grande branlée du 29 novembre, mes perspectives d’avenir s’orientaient plutôt vers un suicide à la graisse d’oie. Ah, se laisser doucement confire dans un caisson sensoriel empli de la graisse salvatrice de l’animal béni des dieux, le corps oint d’ail et de fines épices. Enfants, mangez, ceci et mon corps. C’est rien que du bon gras, sans cholestérol. Et, surtout,  les oreilles judicieusement obstruées par des bouquets de persil afin ne plus jamais avoir à entendre les inepties scandées par cette droite que l’on dit décomplexée.

Las, les petits génies périgourdins  du confit d’oie en ont décidé autrement et, du fond de ma grasse retraite voilà que me parviennent les échos nauséabonds de la montée sournoise des idées d’extrême-droite dans le discours politique de ces gens de droite.  Ça a commencé par ce groupement de dames patronesses formant un comité « inter-parti » (UDC, UDF, PDC) pour hululer et caqueter que l’avortement est avant tout un choix personnel et  privé et que confier son remboursement à l’assurance de base  faisait dangereusement augmenter les coûts de la santé. À leurs yeux le monde qui nous entoure est certainement rempli de cliniques peu ragoûtantes où des équipes entières de médecins à la nationalité mal définie font les trois huit pour mettre à mal à la fois la natalité de notre belle nation, notre foi en Christ et notre couverture sociale inégalable.

Et jamais en mal d’une initiative qui pourrait faire parler de lui, Philippe Nantermod, ce jeune et sémillant stagiaire au regard déjà vieux et triste, décide de s’attaquer courageusement à ce qui est et reste la plaie de notre société: la fraude à l’aide sociale. Il y a, selon lui, en Valais, une foule énorme de gens (« quelques 250 personnes » pensez!) qui abuserait des rentes mirifiques que l’État déverse à grand coup de seau dans les poches de  nos concitoyens les plus démunis. Il  y a, toujours selon Monsieur Nantermod, des petits salopards qui, non contents de  toucher une paye de ministre à l’aide sociale, vont faire en cachette des heures supplémentaires payées rubis sur l’ongle! Ils se font des couilles en or sur notre dos, les profiteurs. Ils vivent dans des appartements grand standing aux frais de la princesse. Pour colmater cette brèche ouverte dans les  finances du canton, il propose de foutre au boulot tout ces feignants qui se la dorent grave aux frais de l’état. Oh, pas longtemps, juste un mois pour pouvoir trier le bon grain de l’ivraie. Pour exclure de ce soutien ceux qui peuvent travailler, mais qui refusent de le faire, nous précise le petit commissaire du peuple, Jean-Yves Gabbud, dans son article impartial (sobrement intitulé « Pour mettre les assistés au travail« !) relatant cette brillante initiative parlementaire. En résumé ceux qui ne voudront pas travailler un mois seront exclus (c’est des feignants qui bossent au noir) et ceux qui accepteront sont parfaitement capables de le faire donc ils n’ont qu’à bosser ces feignants, y’a pas de raison qu’on les entretienne. C’est clair que ça risque de faire des économies…

Je ne sais pas quelle est la réalité sociale dans laquelle  vit Philippe Nantermod. Je ne sais pas si, dans la vraie vie en vrai, loin des caméras et des micros, il fréquente de vrais gens ailleurs que dans des bars lounge. S’il a déjà une fois au cours de sa brève existence contemplé de ses yeux tristes une vraie détresse et  un vrai désespoir. Est-ce qu’il pense vraiment qu’une personne qui, pour s’en sortir, travaille au noir pour un salaire de misère est un tricheur, un escroc, un fraudeur? Quand il déclare qu’à Winterthour depuis que cette mesure a été mise en place « il n’y a pas eu d’augmentation de personnes mortes de faim » est-ce que c’est juste de la connerie, de la connerie ou bien de la connerie? À moins que ce ne soit que le cynisme pathétique qui, chez ces jeunes loups, tient lieu d’argument politique.

Ce qui paraît à peu près clair, c’est que si tard un soir, sortant d’un apéro prolongé avec ses amis banquiers-trayeurs, Monsieur Nantermod croise par hasard sur son passage un clodo aviné, comateux, affalé sur le trottoir, il ne lui jettera pas la pièce, non. Il lui foutra un bon coup de pied dans les couilles en le traitant de fléau.

Alcazard qui retourne dans son caisson sensoriel

21 commentaires pour “Nantermod, feignasse!”

  1. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Je crois que vous n’avez pas tout à fait compris l’optique de la démarche. L’intérêt de la mesure développée à Winterthur n’est pas de montrer du doigts quelques uns pour « lutter contre les abus », mais plutôt d’intégrer.

    Se retrouver à l’aide sociale est un échec, d’autant plus quand on a les moyens physiques d’être intégré. L’objectif du programme est de remettre ces gens à l’intérieur de notre société, celle où travailler est un des piliers de la sociabilisation.

    D’ailleurs, s’il avait vraiment été question de « punir » ces gens, je ne vois pas pourquoi on se limiterait à 1 mois. 30 jours, c’est à la foi court et long, ça permet de se relancer.

    Pour ce qui est du travail en dehors de l’aide sociale, le problème est simple: que l’on trouve un job d’appoint, pourquoi pas, et ma mesure le permet complètement. Mais l’aide sociale ne doit pas être là pour soutenir des employeurs peu scrupuleux qui paient leurs employés si mal que ceux-ci doivent faire appel à la collectivité pour tourner.

    L’aventure de Winterthur a été étudiée de prêt et les conclusions sont extrêmement positives, au point que Zurich, Lucerne et le canton de Berne s’y sont mis.
    Quel est le point commun des autorités de ces quatre collectivités ? Elles ont toutes une majorité de gauche (sauf Lucerne où c’est 50/50 + un indépendant).

    Je pensais que la gauche valaisanne avait à coeur d’intégrer les personnes qui se retrouvent à l’aide sociale, pas de les soutenir dans cette situation précaire et très malheureuse. Je me suis trompé. On entend souvent que le Valais a cinquante ans de retard dans un tas de domaine. Cela s’applique à merveille à nos idéologies « socialistes ».

  2. serjiraoNo Gravatar dit :

    Répondre à un billet discourtois et anonyme, c’est classe !

  3. Didier BurkhalterNo Gravatar dit :

    Je suis pratiquement sûr que c’est Nantermod, lui-même, qui l’a écrit. Il aime tellement, mais tellement, qu’on parle de lui. Un moyen comme un autre de se faire voir…

    Même au sein du PLR, il commence vraiment à nous les gonfler…

  4. MeuhhNo Gravatar dit :

    Meuh, Gontrand, allez, c’est bon….

  5. Le banquier de genèveNo Gravatar dit :

    Mais je rêve !!! tant de méchancetés, de jalousies, j’ai honte pour celui ou celle qui écrit de telles horreurs, qu’il ou elle indique au moins son nom ! Nantermod, tiens bon, t’es le meilleur, les réformes nécessaires génèrent toujours des réactions vives, des brins de folies comme ce texte nauséabond, dégageant le ressentiment et l’amertume. Ces changements inéluctables dans la société d’assistés dans laqelle nous vivons sont difficiles à mettre en oeuvre et il faut des gens courageux comme toi Nantermod pour s’y atteler. Tu y arriveras, quant à ces bolchéviques incultes, ils sont d’un autre temps, comme les fascistes, il faut les éradiquer. J’ai dit.

  6. Alexandre LuyNo Gravatar dit :

    Je crois que le seul vilain petit canard dans tout cet échange c’est la personne qui n’ose pas dire qui elle est et qui, sans noblesse, use du patronyme d’un Conseiller fédéral, comme pour le discréditer de manière tout-à-fait gratuite.

    Pour le reste, l’auteur de l’article n’est pas anonyme et il est très bien connu de beaucoup de personnes. (Il ne se cache pas, il est le maître du stamm de la Grenette, à Sion.)

    Tant lui que Philippe N. échangent des idées et débattent. Quant au reste, je crois sans peine qu’il commence à les briser au PLR. Puisqu’au PLR, on préfère ne rien proposer et perdre gentillement (mais surement) toutes les élections. J’en ai aussi fait les frais, sur des idées tellement décriées, qu’elles ont même été proposées par l’administration elle-même (alors qu’au PLR on me reprochait de travailler contre l’administration). C’est une longue histoire, mais il y a des gens comme ça qui n’aiment pas changer les choses.

  7. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,
    Je n’ai en effet pas tout à fait compris le sens de votre démarche. Comme vous me le faisiez gentiment remarquer vous et votre ami banquier, c’est certainement un socialisme d’un autre âge qui m’empêche de voir dans la folle « aventure » de Winterthur les délices sociaux que vous nous promettez.
    Je vous trouve par contre un peu dur avec les cinquante années de retard que vous m’octroyer. En effet, je n’en compte que quatorze depuis 1996, date de l’entrée en fonction de la loi actuelle qui régit l’aide sociale et l’intégration. Elle stipule dans son article 11 que, je cite: «  La commune prend les mesures adéquates afin de favoriser l’intégration sociale et professionnelle des personnes domiciliées sur son territoire. A cet effet, la commune et la personne qui sollicite l’aide sociale peuvent conclure… un contrat d’insertion sociale.
    … la personne s’engage à participer à une activité d’utilité publique, à entreprendre une démarche de formation ou d’intégration professionnelle. Le contrat peut en outre comprendre toute autre disposition de nature à favoriser le recouvrement de l’autonomie. »

    En gros, si je ne m’abuse, c’est ce que vous proposez, non?
    Alors de deux choses l’une, Monsieur Nantermod, soit vous l’ignoriez et il serait préférable de changer d’orientation professionnelle (votre jeune age vous le permet) avant de finir prestataire de l’aide sociale, soit vous vous foutez éperdument de nos gueules et vous servez de la misère humaine pour faire un peu mousser votre aura médiatique ce qui est, permettez moi de vous le dire, à vomir.
    http://www.vs.ch/public/public_lois/fr/Pdf/850.100.pdf

  8. FernandNo Gravatar dit :

    C’est du Zola à l’époque du ISlate et du Ipod… Du IZola ? Comment on appelle des « Workhouses » au XXIème siècle ? Des IWorkhouses ? Et les Ipauvres, ça existe aussi ? Des IThénardiers ?

    Salauds de pauvres, vouloir voler les subventions des proprios de vaches d’Hérens !

  9. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Cher Alcazard,

    Le contrat d’intégration dont vous parlez n’a rien à voir avec la mesure que j’ai proposée, les deux ne sont pas incompatibles d’ailleurs (il n’a jamais été question d’en revenir). Celui-ci est une mesure sur le long terme pour réintégrer une personne davantage durablement à l’aide sociale que ceux qui sont directement sorti après un mois au plus à Winterthur – et bientôt en Valais je le souhaite.

    La proposition du PLR tient moins compte des aspirations professionnelles des demandeurs de l’aide sociale, elle cherche seulement à effectuer une première mesure de réinsertion radicale et efficace – comme l’expérience l’a démontré.

    Maintenant, si vous trouvez que ce qui a été testé avec un grand succès dans d’autres canton ne doit pas être repris chez nous pour la seule raison qu’elle ne s’adresse qu’à 250 personnes par année (pour Winterthur, il s’agit de 310) ou que nous avons déjà d’autres programmes, je trouve cela particulièrement dommage. C’est à partir de combien de pauvres hères inscrites à l’aide sociale que nous devrons nous poser la question de reprendre ce qui se généralise dans d’autres cantons? 500? 1000? Et si plutôt que d’attendre, quand une mesure qui ne coûte rien et qui est efficace est disponible, pourquoi ne pas l’appliquer ?

    Je finirai par une statistique. 80% des personnes qui ont suivi le programme « Passage » de Winterthur ont déclaré a posteriori que le caractère obligatoire de la mesure était une bonne chose et s’était avéré finalement positif.

    Meilleures salutations.

    Philippe Nantermod

  10. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,
    Encore une fois, je ne critique pas ce magnifique projet (socialiste! Youpi, youpi…) que vous tentez brillamment d’importer en nos contrées mais vos motivations à le faire, la nécessite de le faire et les conséquences d’une telle action.
    Puisque vous avez la bonté de me donner des chiffres, regardons les de plus près voulez vous.
    A Winterthur, sur 100’000 habitant, la mesure touche selon vous, 310 personnes. Ce qui correspond à environ 0,3% de la population. Les mesures que vous préconisez ont réduit ce chiffre par deux, ce qui nous porte, si je ne me trompe à 0,15%.
    En Valais, pour une population de 300’000 habitants, votre initiative s’appliquerait à 250 cas. Ce qui nous fait… Attendez, je sort ma calculette… Ah, ces chiffres! Oh, mince: 0,08%!!! Déjà la moitié moins que Winterthur après les mesures!
    Est-ce à dire que les mesures déjà en place sont tout aussi efficaces que celle de nos camarades d’outre-Sarine? Est-ce parce qu’avant, à Winterthur, les exécutifs de droite n’avaient rien mis en place pour la réinsertion que cette mesure passe pour géniale là-bas?
    Puisqu’on est dans les chiffres, petit exercice supplémentaire: Combien de pour-cents de 310 personnes représentent 80% de la moitié? Non, pas 40% mais on s’approche…. 38,71%. Je vous le laisse à 39%. Ce qui fait que cette mesure ne convient pas à environ 190 personnes.
    Ce qui est surtout intéressant d’observer c’est que par cette mesure totalement inutile vous occupé le devant de la scène médiatique pour brasser de l’air. Ce ne serait pas trop grave si vous ne confortiez également par votre discours l’idée que les demandeurs d’aide sociale sont tous des feignants et des profiteurs, que se sont des merdes qui ont tout loupé et qu’un bon coup de pied au cul va les réveiller. C’est une idée dégoutante car, d’une part elle ne reflète pas la réalité et d’autre part, elle montre le mépris que vous avez pour tout ce qui n’est pas réussite sociale.
    Ce n’est pas tout de se dresser au conférence de presse de l’UDC pour les traiter de menteurs. Il faudrait voir aussi à ne pas utiliser systématiquement les mêmes méthodes qui veulent qu’un mensonge bien dit vaux mieux qu’une vérité mal dite.
    Gros becs.

  11. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Evidemment, proposer une mesure pour essayer de mieux intégrer 250 personnes, c’est brasser de l’air.

    Répondez-moi, c’est à partir de combien de personnes à l’aide sociale qu’il faut commencer à s’activer ?

    Les villes connaissent des problèmes sociaux différents que les milieux ruraux, cela s’observer en matière d’aide sociale notamment. Logique qu’il y ait davantage de personnes à l’aide sociale à Winterthur que chez nous.

    De là à dire que proposer des remèdes qui ont l’air de marcher est inutile, je trouve cela un peu triste.

    Ha mais oui, en réalité, vous soutenez le fait que l’on vit dans une société dans laquelle on a le droit de choisir de ne pas travailler et de se faire entretenir par la collectivité, à savoir les autres… Je ne vois pas d’autre explication à votre opposition de principe à mon initiative parlementaire.

  12. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,
    Ainsi donc, selon vous, ces 250 personnes ont choisi de ne pas travailler et de se faire entretenir par la société? Je prend note, cela confirme se que je disais tout à l’heure. Je vous rappelle juste que l’aide sociale n’est pas un don mais un prêt.
    Le remède que vous préconisez, cher Monsieur Nantermod, s’il a été efficace à Winterthur, se révèlera inutile ici puisqu’il est déjà en place. Mettre un pansement sur un plâtre ne va pas aider à la réduction de la fracture. Les moyens de réinsertion existent déjà. Votre travail de député n’est pas d’en créer de nouveau mais de faire en sorte que ceux déjà en vigueur soient appliqués. Si vous vous intéressez tant à l’épineux problème de la réinsertion sociale, ce qui est fort louable, il aurait sans doute fallut vous renseigner d’abord sur la situation qui prévaut actuellement en Valais. Dans le cas présent, ce sont les communes qui bloquent face à l’incroyable exigence de rémunérer (ne serait-ce que par le non remboursement de la dette contractée) ces travailleurs à bas prix.
    Je ne crois jamais avoir dit que 250 personnes ce n’était rien et qu’ils ne fallait rien faire pour elles.
    Ensuite, et pour finir, expliquez-moi, cher Monsieur Nantermod, je vous prie, pourquoi si les villes connaissent des problèmes sociaux différents des milieux ruraux, les remèdes proposés doivent être les même…
    Gros câlins

  13. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Ha non, c’est exactement le contraire. Je conclu de votre refus complet de voir les mesures de réinsertion mise en place que vous considérez que l’aide social est un droit à ne rien faire. Jamais je n’ai prétendu pareilles choses sur les personnes à l’aide sociale.
    Vous êtes aussi bon que Freysinger pour réécrire les paroles et les faits de vos adversaires.
    Le remède de Winterthur n’est pas en place ici. Le contrat de réinsertion n’a rien à voir avec ma proposition. Le contrat de réinsertion se fait sur le long terme, avec des options de formation, des postes bien davantage adapté à la personne, un encadrement et un suivi renforcé. Ma proposition est beaucoup plus radicale, simple et courte dans le temps. Elle permet dès le départ de régler la situation d’environ 50% des demandeurs de l’aide sociale.
    Quant à savoir quelle est la situation actuelle en Valais, ne vous inquiétez pas, j’ai fait mon travail et je me suis renseigné avant de déposer mon initiative parlementaire. J’ai aussi eu l’occasion de l’expérimenter par mon boulot.

    Enfin, à savoir si les remèdes doivent être différents, deux petites choses… nous avons quelques villes en Valais, de taille plus modeste, mais des villes quand même.
    Et je ne sais pas si les remèdes doivent être différents. Le principe d’une aide social existe à la campagne comme à la ville… Je ne vois pas tout à fait où se trouve le problème à tenter d’appliquer un Valais une solution qui a fait ses preuves ailleurs. Et si ça marche pas, on peut toujours en revenir.

  14. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,

    « Je conclu de votre refus complet de voir les mesures de réinsertion mise en place que vous considérez que l’aide social est un droit à ne rien faire. »

    Je conclu pour ma part que:
    a) vous n’êtes pas avare de sophisme.
    b) vous considérez les mesures d’insertion par vous proposées comme LES seules mesures d’insertion à prendre. Je crois vous avoir déjà expliquer que, visiblement, vu les chiffres, les mesures d’insertion mise en place par le canton étaient déjà efficaces puisqu’elles l’étaient deux fois plus celles de Winterthur.

    D’autre part, je vous répète que votre attitude à vouloir réglé ce problème (qui selon moi n’en est pas un: des outils efficaces sont en place et un canton de 300’000 habitants peu bien et doit savoir aider 250 travailleurs précaires) sur le devant de la scène pour attirer à vous la couverture médiatique est dangereuse. J’en veux pour preuve la réaction de votre ami banquiers qui, sur ce site, fait de 250 personnes en difficulté une société d’assistés. Votre besoin inextinguible de reconnaissance leur a déjà fait plus de mal que votre initiative pourrait leur faire du bien.

    Câlins? Bisous? Allez, les deux!

  15. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Tiens, je me demande où vous avez pu me lire affirmer que la mesure proposée remplaçait toutes les autres…

    Vous avez montré que le Valais avait proportionnellement moins de personnes à l’assistance sociale, pas que les mesures en place leur permettait d’en sortir plus rapidement.

    Enfin bref, c’est un procès d’intention que vous me faites, vous me prêtez des motivations que vous sortez d’un chapeau.

    Si vous estimez que ma mesure a fait du mal aux gens 1) aptes au travail 2) en âge de travailler 3) sans enfants à charge qui ne travaillent pas et qui sont à l’assistance sociale, et bien alors je me dis qu’on a vraiment un problème.

    Bref, plutôt que de vous embrasser, vous toucher ou vous lécher, je préfère vous proposer de boire un café à la grenette à l’occase. Je bosse à côté, c’est aussi plus convivial.

  16. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,

    Je pense que cette mesure ne peux effectivement pas faire de mal a qui que se soit. Elle est, dans la situation actuelle superflue et inutile.

    Je pense par contre que proposer cette mesure fait du tord et du mal à tout les gens dans la marge qui ne vivent pas, pour des raisons qui leur sont propres, au même rythme que la grande majorité de la société.

    Et, encore une fois, ce n’est pas tant votre mesure que je conteste mais cette mentalité de prof de gym qui veux que: « si on veux, on peux ». Y a des fois où on peu pas. Voilà.

    Pour ma part, je suis au café jusqu’à 1h00.

  17. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Cher Alcazard,

    Je tâcherai alors de passer, sans doute la semaine prochaine, à la Grenette, on pourra poursuivre le débat.

    Cette « mentalité de prof de gym » a parfois du bon. Et en la matière, ma proposition colle tout à fait: seulement ceux qui sont aptes au travail sont soumis à la mesure, et ceux qui restent à l’assistance après un mois de boulot l’obtiennent et ne sont plus astreints à la mesure. Pour les autres (et il y en a, faut croire vu les résultats là où ça a été tenté), quand on a voulu, on a pu. C’est pas si mal me semble-t-il.

  18. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Nantermod,

    Prenez votre sifflet, je mettrais mon training et mes baskets.

    Tendres pensées

  19. Philippe NantermodNo Gravatar dit :

    Un bon douze minutes en perspective.

    Bisous.

  20. AlcazardNo Gravatar dit :

    Cher Monsieur Natermod,

    Je ne contais pas y passer autant de temps que ça……

    Prout prout cadet

  21. serjiraoNo Gravatar dit :

    http://www.vs.ch/public/public_lois/fr/Pdf/850.100.pdf
    ce long texte compliqué, illisible, incompréhensible au petit roi, pour un truc simple comme une loi sur l’intégration et l’aide sociale.

    Extra… il faut une loi pour intégrer !
    A quoi en sommes-nous rendu ?

    C’est de cela que je parles. Ces choses devraient être intégrée dans notre morale, notre culture, notre ADN !

    hihihi, une loi pour l’intégration…

    PS: Article 17: […]pour les ressortissants français et allemands, ainsi que pour les étrangers[…] En Suisse, nous découvrons que les étrangers, ne sont donc pas Suisse, ce qui est logique, mais ne sont ni Français ni Allemands non plus.

    Je comprends aujourd’hui que ce sont les lois qui ont permis aux gens de diluer les valeurs morales. Ce sont elles qui ont permis aux gens d’éteindre dans leur coeur toutes les nobles valeurs de l’humanité, se cachant derrière elles !