Un tomahawk d’or pour Barraud
Ah, le délicieux Philippe Barraud!
Invité du jour du Nouvelliste, il s’émerveille comme un enfant devant de beaux paysages, à l’image du rédacteur en chef revenu enchanté de son périple au pays basque. Oui, Messieurs, il existe de jolis coins sur la Terre.
Il arpente l’Ouest américain, au milieu des ours et des écureuils, et se réjouit du concept de protection des étendues sauvages, « né au XIXe siècle déjà ». Nouvel explorateur, Philippe Barraud jouit d’allégresse devant « la grande nature intacte telle que la découvrirent les premiers naturalistes, tel John Muir, au milieu du XIXe siècle. »
Interdit devant les photos d’ours dans un cellier d’épicerie (vous n’abattez donc pas les bêtes sauvages, chez vous?), il déplore également l’absence en Europe de ces grandes étendues (a-t-il déjà porté seulement les pieds dans le Mercantour ou dans le maquis corse, cet animal ?). Ah, c’est sûr, c’est un peu moins grand par chez nous.
Il nous bassine avec son XIXe siècle. Louange aux fiers aventuriers qui ont découvert et protégé ces belles étendues sauvages!
Mais je vais te dire un grand secret, Philippe : la nature sauvage américaine, elle était beaucoup plus jolie avec des Indiens dedans.
Orgel, avec des plumes
septembre 15th, 2009 à 21 h 29 min
Et les loups, le Philippe il a pas parlé des loups!!!