Archive pour septembre 2013

Mémouares d’architèchtes

mardi 24 septembre 2013

Inventaire

Une pierre
Deux maisons
Trois ruines
Quatre fossoyeurs
Un jardin
Des fleurs

Un raton laveur

                                     J. P.*

Je prie d’ores et déjà les millions d’internautes transis, de geeks fanatiques et de no life idolâtres qui me lisent aux quatre coins de la planète et qui me pressent, jour après jour, dans de longs mails enflammés et fous, de réagir et de régler une fois pour toutes tel ou tel sujet d’actualité à portance universelle de m’excuser humblement: malgré mes nombreuses compétences en ces domaines, cette fois encore je ne traiterai ni de la montée de l’insécurité islamiste, ni de l’incroyable progression de l’incivilité soixantehuitarde, galopant en nos belles rues pavées, ni du conflit israélo-palestinien, ni même d’une possible implantation sur la Lune d’une prison internationale (avec chaises électriques) pour les criminels pédophiles super-dangereux. Cette fois, sans doute parce que je n’éprouve en ces heures de solitude sombre, de profonde tristesse et de désarroi sans fond qu’une nostalgie vague et un amour absolu pour les vieux cailloux joliment entassés, je ne parlerai que d’un sujet exclusivement séduno-sédunois.

HaldirAlarion, Monster57, samira75000, BB_vloum et, toi aussi, Zineb 7, vous que je sais accrochés à mes écrits un peu partout de par le vaste monde, je vous prie donc d’excuser la mesquinerie des considérations aussi communes que communales qui vont suivre.

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Igor et Grichka Putallaz, le retour

mercredi 18 septembre 2013

Tiens voilà la pluie…

Finie, donc, déjà, la tendre moiteur des belles soirées enivrées à contempler, ému,  le firmament étoilé, le cul posé, serein, dans les blés mûrs et la main caressant négligemment le velouté délicat de la cuisse accueillante d’une lubrique amie compatissante: « Tu vois, là c’est Cassiopée, là c’est la Grande Ourse et là, là, c’est probablement ta lune… Ou alors mon doigt, suis-je idiot! »

Voici venu hélas le triste temps des frigides lueurs extrêmes, des ondées glaciales, des vents funestes et froids. Voici que dans la brume sinistre on entend déjà au loin le son sourd des sabots lugubres des cavaliers d’octobre. Voici qu’un sépulcral et perfide crépuscule  amène sur la pauvre plaine la peur majuscule, le noir, le putrescible et l’impossible recul. Et voici revenu, en ce soir délicat, le temps maudit de la peste et du choléra. Et voici revenu pour toi pauvre forçat, l’heure sournoise et impie des deux frères Putallaz. (suite…)

Oh, le connard sidéral*!

lundi 16 septembre 2013

Oh, l’énorme trou du cul sans fesse, le plouc intégral, l’indicible crétin monstrueux! Ah, mais quel imposteur détestable, quelle raclure de caisse à chat, quel pauvre trisomique consanguin! Eh mais l’insupportable pédant prétentieux, mais le polyhandicapé du second degré, mais le putain de puritain d’enculé de sa race! Mais quelle espèce de rognure d’ongles sales, de scatophile de stations-service, de couillon polymorphe! Ce Mickey  l’ange de l’inculture crasse, ce Picasso de la morgue et de la bêtise intégrale, cet immonde pourceau dévoyé: ah, mais quel sale type! (suite…)