Archive pour octobre 2009

Il court, il court le furet…

samedi 31 octobre 2009

Aussi puissant que la voix d’un muezzin sur son minaret, encore plus créatif que la loi usine à gaz sur le tourisme, le wall-painted animation de Blu Blu ou comment réenchanter l’espace urbain :

L’agenda culturel valaisan online

mardi 27 octobre 2009

Notons l’apparition sur le ouèbe d’un journal culturel valaisan, Valais-mag.  Site internet qui semble avoir comme but de proposer des articles de fond sur la vie culturelle valaisanne et qui a surtout l’immense mérite de rassembler dans un agenda  (par date et par thème) les évènements  culturels futurs . Et où il n’est fait aucune mention, pour le moment, des horaires des matchs du FC Sion, des combats de reines ou des sorties de la gym dame de Basse-Nendaz.  C’est bon signe. A suivre…

Fernand,  artiste raté

Ah ça c’est fin…

lundi 26 octobre 2009

Fernand, pas toujours aussi fin

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jeudi 22 octobre 2009

Si je ne m’abuse, les profs sont en vacances cette semaine. J’espère qu’elles seront reposantes car ces braves gens ont un métier bien difficile. En témoigne ce document ci-dessous, qui en plus a l’avantage de leur offrir une solution en cas de fatigue chronique.

viandox

(suite…)

Vent-titillation et brassage d’air

lundi 19 octobre 2009

Débordé sur sa droite par les jeunes UDC  du Valais, la fraternité saint Pie X tente de reprendre la main. Reprendre la main,  telle est bien l’expression puisqu’il s’agit de  de continuer la lutte pour la moralité en remettant sur table le délicat sujet de l’onanisme. L’inénarrable bulletin romand de la fraternité Saint Pie ,le Rocher, dans son édition de novembre 2009 et par la plume de son rédacteur en chef, s’y emploie, en dénonçant la pratique de la veuve-poignet comme contre-nature :

« Certaines tendances vont même contre la nature. Tels sont les péchés d’onanisme et d’homosexualité, presque aussi anciens que le péché d’ailleurs. Mais lorsque le péché va contre la loi naturelle, la colère divine est plus grande. » (suite…)

Chalet de Kalbermatten

samedi 17 octobre 2009

En cliquant sur le lien ci-dessus, vous lirez le rapport de la Commission fédérale des Monuments Historiques sur le chalet sus-nommé, condamné au déplacement en zone alpestre plus adaptée à son architecture, qu’ils disent, les crétins.

Bien entendu, la Commission défend d’y toucher; mais depuis quand suit-on en Valais les directives en matière de protection du bâti? Hein, je vous le demande.

Nos édiles abrutis considèrent qu’un chalet en bois n’a sa place qu’à la montagne, et prouvent du même coup leur parfaite ignorance du développement urbain de la ville : le chalet de Kalbermatten est un chalet urbain, comme il y en a eu beaucoup au début du XXe siècle; il est un témoin de l’extension de l’habitat en périphérie du centre ville et offre, avec son parc arboré, un ensemble cohérent et parfaitement intégré. Il n’a rien à faire à Ovronnaz.

Ces considérations ne pèsent pas lourd dans la balance économique. Une ville doit être dense et bétonnée. Bien sûr, les promoteurs vont nous garder le portail en fer forgé et un arbre centenaire, histoire de donner un peu de lustre à leur cochonnerie, avec le plein accord d’une architecte de ville incapable de penser un bâtiment dans l’intégralité de son contexte.

On peut détourner à notre compte la formule de Robert Hainard sur la nature: une vieille et belle maison, ça ne sert à rien, comme Mozart.

Gageons qu’il ne nous en voudra pas.

Orgel

Les non-dits de Fernand

vendredi 16 octobre 2009

– La liberté d’expression est sauve.  Grégory Logean a été blanchi. Les raisons invoquées par le juge d’instruction  : les déclarations litigieuses du politicien UDC visent globalement l’homosexualité. L’atteinte est ainsi «trop générale pour que l’honneur des membres singuliers du groupe concerné soit mise en danger». D’autre part, le juge rappelle que «les homosexuels n’entrent pas, en l’état actuel de la législation, dans les prévisions des groupes protégés par l’interdiction de discrimination». Elle est chouette la jurisprudence Logean. Si vous croisez des policiers, traitez-les de « connards de flics » en précisant que ça n’était pas adressé à eux en tant que membres singuliers, mais à leur profession en général. En plus les policiers ne sont pas protégés par l’art. 261bis du code pénal sur les groupes discriminés. Et avec un peu de chance, vous pourrez leur réclamer 1200 francs à titre de  dépens.

– Dans un document vidéo tourné lors du passage d’Oskar Freysinger à Saillon et admirablement mis en évidence par Vincent Pellegrini dans le Nouvelliste, le toujours très sémillant avocat genevois Marc Bonnant affirme  être pédant,  profondément ennuyeux et un gros bourgeois. Pour une fois qu’il ne dit pas que des conneries.

Fernand, gauchiste  qui n’a  aucun espoir d’être un grand écrivain

Petit traité d’études genre pour féministes de tout poil

vendredi 16 octobre 2009

Ça faisait un moment  que nous avions délaissé notre collègue blogeur Rembarre. De nombreux lecteurs s’en étonnaient et nous demandaient de ses nouvelles.  Ils vont être exaucés : le Rembarre d’octobre est un cru prometteur avec un nouvel arôme de bonbon acidulé macéré dans de l’alcool d’abricot. Cette fois, le professeur entremontant a éclairé nos lanternes sur l’un de ses sujets de prédilection :  le rôle des femelles en société. Extrait :

« Il nous avait pourtant semblé que la rude histoire de l’homme commençait par le geste d’une épouse offrant à son mari un frugal repas. Plus tard, il nous revient que c’est à son fourneau que Rebecca fit l’histoire et assura le droit d’aînesse à Jacob son préféré. Deux mille ans d’enseignement chrétien nous présente constamment une famille monogame où l’épouse est mère et maîtresse de maison, tandis que l’homme se voue à des travaux extérieurs. » (suite…)

Padre Pio chante Mylène*: «Je suis libertin, je suis capucin»

mercredi 14 octobre 2009

La prochaine fois, je m'attaque à la Mano Negra

Nous allons tous mourir! Non pas à cause du disque de Padre Pio, mais parce que la fin du monde est proche. En effet, de nombreuses prédictions nous l’indiquent. Que ce soit celle de Nostradamus qui prévoit l’Apocalypse lors de l’avènement d’un pape noir à la tête de l’humanité; ce dernier étant vraisemblablement Barack Obama (voir cet article de fond: Barack Obama est-il le pape noir?). Celle des Mayas qui fixe la fin des temps le 21.12. 2012. Ou la très sérieuse «Prophétie des papes» qui l’annonce après le décès de Benoît XVI.

Face à cette situation, nous ne pouvons rester les bras croisés. Heureusement, l’Eglise pense à tout et nous offre une chance de Salut ce dimanche 18 octobre. En effet, c’est en ce jour que se déroule l’action: «Un million d’enfants prient pour l’unité et la Paix sous la protection de la Vierge Marie!» Comme l’indique l’appel, l’intention de cette journée «est d’inspirer au cœur des enfants le besoin de prier pour la paix (…) dans les familles, les pays et le monde entier.» Elle s’inspire des saintes paroles de Padre Pio: «Pensez à la façon dont le monde changerait si un million d’enfants priait le Rosaire.»

Du coup, faites pas les cons, les mecs. Ce dimanche à 9 h, bottez le cul de vos enfants pour qu’ils prient le Rosaire, sinon on va tous crever la gueule ouverte.

Croquignol, couard

* Un disque Universal Music

Le nez dans le bouquin

mercredi 14 octobre 2009

«plus beau que le soleil du soir qui saigne sur la Dent-Blanche»

C’est le seul extrait que nous avons en notre possession du « Nez dans le soleil »,  nouveau livre de l’écrivain anarchiste Oskar Freysinger, mais déjà,  la tribune des peuples du monde  retentit du panégyrique de l’auteur valaisan.  On sent dans cette courte phrase la force et l’influence de l’école romantique.  Le lyrisme et l’émotion, la célébration de la nature vierge, la nostalgie nationaliste d’un pays imaginaire et imaginé, le refus de l’ordre du monde, l’intuition du tragique de la condition humaine dans une nature transcendée par les silences et les cris des hommes et leurs lutte pour leur terres ancestrales. Il  y a du Vigny et du  Lamartine  la-derrière.

J’en suis tout chose !

Fernand, qui va quand même être obligé d’acheter la chose…