A l’heure actuelle, la mise en place de politiques publiques concertées entre les diverses entités communales est devenue vitale. La loi Cina sur le tourisme a, par exemple,  été conçue pour favoriser les synergies et une meilleure coopération entres les communes valaisannes. Plus personne ne conteste le fait que l’esprit de clocher a été un frein au développement économique et social du Valais. La mobilité accrue des valaisans et le brassage de populations a favorisé le déclin de ce régionalisme de villages malsain. Désormais les habitants de Bratsch n’accueillent plus leurs voisins d’Erschmatt à coup de cailloux afin de régler des histoires de vol de chèvres dans les alpages. Les ayentôts ont cessé de réclamer à leurs voisins d’Arbaz le rapatriement des cloches de l’église volées au XIXième siècle.  Finies les noces barbares réservées par de sombres fulliérains aux belles chamosardes isolées dans leurs vignes en période de rapille. (suite…)

Connaissez-vous cet homme?

Suite aux différents articles signés Jean-Yves Gabbud sur l’analyse de fin de campagne des présidents de parti, nous tenons à signaler que, même s’il fut quelque peu éclipsé par Evita Volpi, monsieur Grégoire Raboud, 57 ans, est toujours président des verts valaisans (du moins temps qu’il n’aura pas cédé sa place à Lord Macbeth).

Alcazard, qui attend avec impatience de voir marcher la forêt.

Il y a une expression qui affirme que le PDC valaisan, tout puissant, serait même capable de faire élire un âne au Conseil d’Etat.  Une anecdote sud américaine démontre clairement que cela n’est pas de l’ordre du fantasme. En 1958, Cacareco, un rhinocéros du zoo de Sao Paulo fut élu à la municipalité avec plus de 100’000 voix, soit plus que l’ensemble des voix de ses adversaires, jugés faibles et corrompus. Son élection fut invalidée par les autorités électorales.

Heureusement pour Jacques Melly et Maurice Tornay, Tina la Reine cantonale 2007 et 2008 n’était pas dans la course au Conseil d’Etat cette année.

Fernand, rabatteur

Photo de Christian Meichtry

Le mois de mars est, pour les catholiques, un mois dédié à St Joseph, patron de l’Eglise universelle et des cocus. Avant eux, les romains le considéraient comme le mois de la guerre qui suivait l’hiver, période hautement improductive pour les belliqueux. Chez les ploucs contemporains, mars est le mois du salon de l’auto de Genève. Au premier coup d’œil, on les reconnait  aisément dans les wagons CFF, ces gens-là. D’abord y a le père. Lui qui parle haut-valaisan. Lui qui a une belle moustache. Qui se saoule avec du fendant.  Chez  ces gens-là, on  ne pense pas, Monsieur, on feuillette « Tuning Magazine ».  Et puis il y a le fils. Une casquette Pirelli sur les cheveux. Qui a jamais lu Alighieri. Et puis il y a les autres. La mère qui ne dit rien. Ou qui ne peut rien dire. Et puis. Et puis, il y a Frida. Qui est belle comme une Opel. A écorcher des nègres. Qui dit qu’elle aime le FC Sion. Chez ces gens-là, on ne s’en va qu’une fois. On s’en va qu’une seule fois. Pour le salon de l’auto. (suite…)

Scandale dans le Jura: des collaborateurs utilisent leurs postes de travail pour consulter des sites pornographiques! Mon Dieu quelle horreur!

Il est vrai qu’avant l’irruption d’internet dans nos libidos, on ne trouvait que très rarement des magazines de fesses sur les bureaux d’une administration. C’était le bon vieux temps. On s’achetait Penthouse au kiosque de la gare, tout rouge. Dans le secret de son alcôve, le coeur battait la chamade quand on feuilletait d’une main tremblante ces pages sulfureuses, dans lesquelles on cherchait à comprendre un peu mieux sa condition d’humain sexué.

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Osons s’amuser!

Un tord-nez est un instrument de contention formé d’une cordelette ou d’une lanière de cuir en boucle fixée à l’extrémité d’un bâton, avec lequel on serre le nez des équidés pour les immobiliser. S’il est bien conçu et utilisé, il permet de libérer au niveau du cerveau des endorphines et des enképhalines qui ont une propriété analgésique.

Maurisse Tordnez va-t-il nous gouverner comme un troupeau de bourrins et faire de nous ce qu’il veut ?

Orgel, chroniqueur à l’almanach Vermouth, prout prout eh eh 

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Je crois l’avoir déjà dit, ce qui m’agace, qui me fatigue et qui me rend fou après chaque élection ou votation, c’est la suffisance des commentateurs et analystes. Ils avaient tous raison ! Ils l’avaient prédit de longue date. C’était écrit, et c’est eux qui l’avaient fait. Le résultat des urnes n’offre donc, en ce lundi, aucune surprise aux brillants politologues qui hantent les couloirs de la rédaction du NF.

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Bien loin de ces habituels pompages à Aristote le seul frère Putallaz qui assume son nom de famille nous gratifiait ce jeudi carrément d’un reportage à chaud sur le terrain. C’était à mi-chemin entre le témoignage poignant d’un reporter de guerre et les billets d’humeur des rédactrices du NF. Vous voyez le genre. Non ?

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Le peuple suisse va pouvoir voter sur l’initiative populaire de l’UDC demandant l’interdiction de construire des minarets en Suisse. Comme je suis extrêmement magnanime, je vais dresser ici-même un petit guide à l’intention des partisans de l’initiative afin de les aider à convaincre le peuple suisse.

1) Pour éviter qu’on vous traite de xénophobe primaire n’oubliez pas de glisser dans votre argumentaire : »Je ne suis pas raciste, je joue du basket avec des noirs » et de préciser pour contredire les soupçons d’islamophobie : » J’en connais des bons musulmans… Ils boivent du vin et se comportent normalement. » (suite…)