Dans son projet de refonte des musées cantonaux, l’Etat prévoit la fermeture de l’actuel musée d’archéologie. Les collections seront intégrées au musée d’histoire de Valère, et réduites à leur plus simple expression.

Les musées valaisans sont gérés comme des entreprises. Pas assez d’entrées = fermeture ou coupe franche dans les collections. Le tourisme intellectuel est un peu moins invasif que le tourisme sportif; aussi les retombées économiques d’une politique culturelle de qualité ne sont-elles pas immédiatement quantifiables – donc, on sabre.

C’est un très mauvais calcul. Pourquoi le valaisan, si fier d’habitude de son pays, n’est-il pas aussi fier de son passé glorieux? Est-ce parce qu’il rejette en bloc tout ce qui appartient à hier, en mettant dans un même sac la misère paysanne du XIXe siècle et les témoins les plus remarquables de la préhistoire locale? Est-ce qu’il fait sien le principe « du passé faisons table rase », pourtant assez éloigné de ses amours politiques? (suite…)

Le Conseil national approuve l’initiative Freysinger qui exige des parlementaires la publication de leurs gains issus des mandats privés, y compris ceux qui proviennent d’une participation à un conseil d’administration. C’est-à-dire pour ce dernier cas, d’énormes gains obtenus pour avoir assisté à quelques réunions de quelques heures chaque année.

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Attention chers compatriotes! Les UDC du Valais romand nous avaient déjà prévenu que le combat ne s’en tiendrait plus aux seuls mots. Ils sont sur le pied de guerre et utiliseront tous les moyens à leur portée pour arriver à leurs fins. A l’instar d’Oskar qui possède sous son lit une carabine de garçon coiffeur, tous sont armés et ils entendent le rester, si besoin par la force.

Le débat de Canal 9 sur les déchirements internes au PDC valaisan m’a irrémédiablement fait penser au débat télévisé Nixon-Kennedy de 1960. Cette année-là, le débat présidentiel américain est retransmis à la radio et, pour la première fois dans l’histoire, à la télévision. Des enquêtes ultérieures au débat montreront que les citoyens qui ont écouté le débat à la radio ont trouvé Richard Nixon plus convaincant, alors qu’une majorité des 70 millions de téléspectateurs ont davantage été séduits par JFK. Le candidat républicain a eu le tord d’apparaître à l’écran avec un teint blafard et un costume clair qui ne contrastait pas assez avec le décor du plateau de télévision. (suite…)

Voici bientôt deux ans que le bon peuple valaisan doit supporter la prose lamentable d’un certain Uli Windisch, à qui Le Nouvelliste continue d’offrir une tribune libre dans laquelle il déverse des propos dont l’incohérence n’a d’égal que le racisme.

Dans son dernier billet (6 mars 2009), ce type, qui est sociologue, nous pose très sérieusement la question : « Que fait la police ? ». Sa réponse ? Eh bien elle minimise la criminalité, elle minimise les violences, elle minimise les incivilités. Il fallait y penser ! A titre d’exemple, il nous parle des voitures incendiées dans des villes françaises la nuit du réveillon. Pour lui en effet, il n’y a de grave que les actes commis par les « jeunes des banlieues » et par « les étrangers ». Jamais il ne s’offusque des violences policières contre ces mêmes personnes, ni des violences que constituent par exemple les licenciements collectifs. Il n’y a qu’une violence digne d’intérêt pour lui : celle dont parlent inlassablement les médias. Mais justement, ce qu’il reproche à ces derniers, c’est de ne pas en parler suffisamment, ni avec assez de gravité. Ce sociologue-là se fait un devoir d’être plus sensationnaliste que les médias à sensation !

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*sous ce signe tu gagneras plein de pognon

Par 122 voix contre 60, le Conseil national a rejeté l’initiative populaire visant à interdire l’exportation d’armes par la Suisse déposée par le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA).

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Pour ne pas mettre dans l’embarras mon jeune et sémillant rédac’ en chef, je m’abstiendrai en ce jour de vous parler de ce qui, ce lundi, m’a ulcéré au plus haut point. Non, par souci de concordance au sein de l’alliance de gauche, je m’autocensurerai donc un brin et aborderai des choses plus légères et plus distrayantes.

Car, sous des abords de joyeuse confrérie folklorique, un drame secret et inavouable se trame au cœur de la Fédération d’élevage de la race d’Hérens: les dirigeants d’un groupuscule, jusque-là ami, tente de faire bande à part et d’imposer à la majorité des éleveurs leur point de vue. (suite…)

« Ne vous y trompez pas : on ne se rit pas de Dieu. Ce qu’on aura semé, on le moissonnera. Celui qui sème dans sa chair moissonnera de la chair » (Épitre de Saint Paul apôtre aux Galates).

Voila la justification théologique  que donne l’Abbé Daniel Couture, supérieur du district d’Asie de la Fraternité Saint Pie X (photo).  Justification à quoi ? A la mort de centaines de milliers de personnes lors du Tsunami en Asie du Sud-est en décembre 2004. Dans un article ignoble paru dans le Numéro 34  du bulletin romand de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X et sous le titre « Tsunami, considérations théologiques » le prélat n’hésite pas à justifier la mort d’innocents. A la question « Pourquoi Dieu l’a permis? », la réponse est simple pour l’abbé lefebvriste : c’est une punition divine. « Le tsunami est une terrible leçon pour la créature qui néglige son Créateur et Sa Loi. C’est clairement un acte de Divine Justice contre les péchés, la plaie du monde moderne. Ceci devrait nous servir d’avertissement à tous. » Les péchés reprochés aux habitants des îles ravagées ? La région est un repaire de pirates et Saint François-Xavier avait déjà « prophétisé une victoire sur ces pirates au XVIème siècle. » Champagne Monseigneur, pour fêter votre belle victoire sur les pirates ! (suite…)

O la belle campagne!

Zérozérosix s’est déjà interrogé sur le pourquoi du comment de ces choses hideuses qui occupent l’essentiel des emplacements publicitaires valaisans.

Notre élection n’a tenu qu’à un fil… le fil dentaire! signé SDENT, la belle maison de la ratiche propre en ordre à des prix concurrentiels, qui nous avait plutôt habitués à squatter les couvrantes des annuaires;

Nous avons gagné des sièges… vous avez été élu dans un fauteuil! signé Descartes, rebaptisé Decarte pour payer moins cher les autocollants sur les fourgonnettes, brave homme qui avouait dans le Nouvelliste il y a quelques temps s’être fait rouler comme un bleu dans une sombre affaire de change en Hollande, lui qui pensait multiplier les marks à grands coups de billets de mille;

Fini la langue de bois… in vino veritas! de l’impayable Giroud (remarquons au passage la belle faute d’orthographe), qui nous abreuve déjà d’épouvantables affiches publicitaires, où le luxe est associé à une horrible cravate, à un collier de perlouze et à un gros cigare, comme dans la plus mauvaise série amerloque… Finie la croix de bois… in Christo veritas aurait été plus juste;

Il vaut mieux vendre la peau de l’Ours… après l’avoir skiée! du délicieux Fournier,ô le jeu de mots magnifique;

et tout cela en léchant proprement les fesses des élus, eh ben c’est pas beau.

ça vous a un peu des relents de république bananière, tout ça, non?

Orgel, non-skieur abstinent aux dents pourries, et qui ne pose jamais ses fesses dans un fauteuil de moins de cent ans d’âge.