Nos impôts servent à une multitude de tâches variées et remarquables. Les citoyens genevois, par exemple, payent pour entretenir des fonctionnaires qui utilisent, pendant les heures de travail, les ordinateurs de l’administration pour laisser des commentaires haineux sur le net. (suite…)
Nous tenions à reproduire ici cet excellent courrier, paru ce matin 14 janvier dans le Forum des Lecteurs du Nouvelliste:
« Madame, Monsieur, vous choisissez l’anonymat pour m’adresser « Gringoire« . Vous pouvez ainsi être satisfait de la violence des articles tout en restant à l’abri du jugement des autres. Cela ne vous flatte pas pour autant. C’est une lecture fastidieuse par la simplicité des convictions, avec un vocabulaire et une hargne à répéter une seule vérité: la vôtre. Celle qui accorde aux juifs un seul destin: l’exclusion, autant dire l’extermination. N’est-ce pas?
Grand dieu! Voilà que Vincent Pellegrini me félicite pour mon précédent article. Diantre, il me faut absolument réagir.
Si j’ai bien compris, notre cher Vincent est en congé forcé des suites d’un terrrrrrible accident de luge. Du coup, en lecteur attentif de ses éditos, je me dis: «en voilà un qui va encore alourdir les charges sociales qui écrasent de leur poids insupportable les épaules de ces pauvres patrons». En effet, si je me souviens bien, un de ces derniers éditos de décembre concernait justement ces charges sociales.
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Comme nos confrères admirés Catacombes et Tintin Fournier, je me permets en ce jour de saluer la création d’une cellule de réactionnaires gauchisants dans le district d’Entremont. Souhaitons-leur plein d’enfants à égorger et à manger.
Un petit bémol tout de même : au pays du fromage à raclette reprendre le slogan d’une marque d’Emmental, ce n’est pas ça qui va leur faire gagner des voix ni éviter les cailloux et les pneus crevés.
Alcazard, roi du raclette suisse
Nous apprenons par voie de presse que l’UDC de Sion tiendra son assemblée générale demain soir à Grimisuat. N’ayant pas reçu la magnifique convocation de cette imaginative section, et bien qu’à cheval sur le respect des valeurs militaires et sur celui dû à nos aïeux et à leurs sacrifices, nous nous voyons dans l’impossibilité de nous y rendre. Nous en sommes d’autant plus désolés que Jean-Yves Gabbud s’y rendra sûrement pour couvrir l’événement et que nous étions chauds pour une rixe.
Le « Comité interpartis contre l’immigration incontrôlée » vient de publier un communiqué au sujet des prochaines votations fédérales. Par « interpartis », ils faut probablement comprendre l’UDC, la léga, les démocrates suisses, et peut être le PNOS et le parti fasciste pour la réhabilitation de Georges Oltramare. A vérifier. Toujours est-il que ledit communiqué est repris par le site internet de l’UDC Valais. On y retrouve naturellement de fameuses statistiques qui font peur : un habitant de la Suisse sur trois, en 2008, viendrait de l’étranger. (32%)
Le « Peuple Valaisan » me refusant cette semaine mon magnifique article sous le fallacieux prétexte d’un manque de place impromptu, je vous le livre en primeur et en exclusivité.
Depuis le début de la répression sanglante des tirs de roquettes des combattants du Hamas par Tsahal et le gouvernement israélien, on voit fleurir au petit bonheur des journalistes inspirés et certainement en mal de publicité qui nous servent à longueur d’édito des arguments aussi fallacieux les uns que les autres pour justifier, disent-ils, le droit qu’a Israël d’écraser une population civile pour se défendre. C’est sans nul doute une preuve que Tel-Aviv a su tirer les leçons de la débâcle militaire, politique et médiatique de son invasion du Liban en 2006. Depuis des mois, en effet, les diplomates israéliens préparent l’opinion internationale à l’intervention dans la bande de Gaza, présentent Israël comme victime et minimisent les pertes civiles à venir en rejetant la faute sur le Hamas qui se sert de la population gazaouite comme bouclier humain.
Je n’écoute plus cette radio affublée d’un numéro d’habitude réservé à l’excellence. Ici, cela doit être le hasard de la position cathodique, ou une blague. A mon sens, la qualité des radios de la RSR est inversement proportionnelle à leur numérotation; les journalistes de Couleur 3 maîtrisent parfaitement la gestion des ondes, ont une élocution parfaite et un sens de l’à-propos et de la dérision qui me séduisent. J’ai passé sur Espace 2, et j’en passe encore, des moments de pur bonheur, moi qui n’ai plus de téloche depuis les Jeux de 20 heures (je n’ai jamais vu les avions s’écraser sur les tours, ça vous en bouche un coin, hein ?) (d’ailleurs, Fernand, ces tours, elles ont vraiment existé ?) (vous reprendrez bien encore un peu d’hoax à moëlle ?)
Bon, j’ai été bien naïf. J’ai cru que la seule lecture du Nouvelliste me fournirait de quoi alimenter cette petite chronique. Tout faux… En relisant attentivement le dernier Peuple de l’ère Michellod voilà-t-y pas que je tombe sur un petit papier de mon camarade Jean-Claude Grütter. Enfin, un petit papier, entendons-nous, ça ressemble plutôt à une lettre de motivation au poste de rédacteur en chef adjoint du NF. Jugez plutôt.
J’ai pris le bus postal à l’arrêt Blignou sur Ayent. J’y suis monté, avec, à la clé, la déception de ne pas tomber, comme c’est quelquefois le cas, sur le chanteur Bernie Constantin. Bernie a cette rare faculté de passionner son auditoire en lui contant une époque que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre. Un temps où il jouait du Robert Johnson en compagnie de l’autre Robert, Zimmerman, dans les salles enfumées de Greenville, Mississippi. Un temps où il écumait avec Neil Young et Léonard Cohen les pubs de Chattanooga dans le Tennesse…