Le Nouvelliste m’a grillé la politesse en publiant aujourd’hui un article sur l’exploitation d’un drame et fait divers survenu à Monthey en 2007 par l’UDC. Je l’avais écrit hier sans le publier.  Je le retransmets quand même avec quelques changements.

A l’UDC Valais, la malhonnêteté et le populisme semblent être la règle. J’avais déjà relevé dans un article précédent la manipulation de statistiques par le parti agrarien. A quelques jours des votations, l’UDC Valais tente de renverser la vapeur en nous vendant du pathos. Méthode éprouvée qui a déjà réussi à tromper son monde. Mais quel peut bien être le rapport entre l’agression de Monthey et les votations sur l’extension des accords de libre circulation à la Roumanie et à la Bulgarie ? Aucun sauf celui de favoriser la montée de la xénophobie en Suisse. (suite…)

Ainsi donc, le conseil d’État genevois a décidé d’interdire les manifestations anti-WEF dans les rues du bout du lac. Vous pensez bien que ça, c’est bien une nouvelle qui fait bicher notre ami Uli Windisch, grand sociologue devant l’éternel. Ça le chatouille, ça le fait mousser, il se sent tout chose, il va finir par tacher ses affaires… Il jubile et applaudit des deux mains de voir Genève renouer avec une belle tradition abandonnée pour on ne sait quelles obscures raisons en 1932. Enfin de la vraie répression comme au temps béni des chiourmes et de la schlague. Enfin un bon déni de démocratie.

(suite…)

C’était, hier, la journée de Maurice Tornay au NF. Il répondait en presque direct (les réponses étaient modérées par la rédaction et il lui fallait trois plombes pour répondre à une question) aux interrogations empressées des internautes. Notre brillant confrère Fernand avait réussi à glisser une de ces questions dont la pertinence, l’intelligence et l’ironie légère font la fierté de notre blog. Je vous la fais à la méthode Pellegrini. C’est tellement beau (on dirait du Xavier Filliez) que je dois me contenter de recopier, j’ai pas mieux :

(suite…)

Ce sacré Maurice avait dû, comme le révélaient nos confrères de Catacombes 2008, transformer son slogan « Osons  ces valeurs d’avenir! » déjà puéril en un « Valeur à venir » abscons suite à l’arrivée intempestive de trublions gauchisants dans son district. Ceux-ci le lui avaient en effet piqué et tourné en ridicule pour en faire un joyeux et tout aussi incompréhensible « Osons les valeurs d’aujourd’hui ».

Ça a dû lui coûter un saladier en expert en communication. Enfin, je suppose pas assez cher pour qu’il s’en souvienne longtemps…

Car, en effet, quand Jean-Yves Gabbud du Nouvelliste lui demande, pour son « Vite dit » du jour, quel est son slogan, Monsieur Tornay répond du tac au tac: « Osons ces valeurs d’avenir ».

Nous félicitons donc Maurice Tornay pour son esprit d’adaptation indubitable qui laisse augurer du meilleur s’il est élu.

Alcazard, marxo-primitif

On ne se souvenait plus exactement pourquoi on ne les aimait pas. Ils étaient confinés sur leur petit cône de déjection sur la rive gauche du Rhône, tranquilles. Ils avaient le charme suranné des vieilles photos sépia. On était tendrement soupçonné d’« anticléricalisme antédiluvien » et c’était bon. Et puis à voir les yeux de nos copines, imbibées dès leur tendre enfance d’épisodes entiers des « Oiseaux se cachent pour mourir » (avec l’imbuvable Richard Chamberlin), quand elles les regardaient jouer au foot en relevant leurs soutanes, on se disait qu’on avait bien raison de les détester, ces grands couillons rasés de frais.

(suite…)

Confrontés à une hausse exceptionnelle des notes de frais en 2008 (syndrome EL-Bulli), les journalistes du Nouvelliste doivent faire des économies en 2009. Les photographes du journal montrent l’exemple en faisant  des reportages d’investigation sur les chutes de neige depuis leurs bureaux du Nouvelliste, 13 Rue de l’Industrie à Sion.

http://www.servimg.com/image_preview.php?i=48&u=12869284

Fernand, qui a aussi froid aux pieds avec toute cette neige

Comme promis dans un commentaire précédent, nous rapportons ici (sans mise en forme) les arguments pour le non le 8 février prochain d’une partie de la gauche. Comme vous pourrez le constater, le texte ci-dessous est dénué de sarcasme et d’humour et n’est donc pas le fruit d’un de nos rédacteurs habituels. Nous déclinons donc toute responsabilité, poils au nez.

Les modérateurs, administrateurs et brillants gestionnaires du blog

Comité ouvrier pour le NON à la libre exploitation des personnes (8 pages)

http://www.ucpo.ch/ARCHIVES/6eme%20rencontre/docs%20fr/Argumentaire_libre_circulation.pdf

Et quelques arguments résumés :

Votation sur la libre-circulation des personnes, « libre exploitation des travailleurs »

(suite…)

Alors, voilà, on a beau jouer les anticonformistes, se croire au-dessus des modes, ricaner au moindre soupçon de modernitude, il y a des jours où l’on est obligé de se plier à l’esprit du temps, de suivre tant bien que mal la masse bêlante du commun, à plier l’échine sous le joug suprême du dernier cri, fût-il d’agonie. Et moi pareil : je suis malade. J’ai la crève. Je vais défunter. Je viens de reprendre ma température, j’ai au moins 47?. J’entends des clochettes, mille petites lucioles volètent devant mes yeux, la camarde s’avance à pas feutrés. Je sens que je rejoins l’horizon…

(suite…)

Je me moquais, dans un article précédent, de la campagne  » Un million de chapelets pour le retrait du décret d’excommunication de 1988 » lancé par la Fraternité Saint Pie X.  Je dois l’avouer aujourd’hui : le Saint-Esprit est venu en aide aux intégristes. Malgré l’échec patent de la récolte de chapelets,  le pape de Rome aurait, semble-t-il, levé l’excommunication des évêques d’Ecône. Vincent Pellegrini, on le comprend, jubile dans l’édito du Nouvelliste d’aujourd’hui.  La réintégration des écônards dans la très sainte Eglise catholique est en marche.

(suite…)

Vous souvenez-vous de ce qu’étaient les journaux de carnaval ? C’était, pour ceux qui l’ont oublié, une coutume qui voulait qu’à la veille de la semaine de carnaval, on brocarde sans pitié les notables du cru dans une brochure distribuée à toute la communauté. Le style laissait souvent à désirer, l’humour volait bas et l’info n’était le plus souvent qu’approximative. On ne s’en formalisait pas trop, les auteurs de ces pamphlets n’ayant bien souvent eux-mêmes aucune prétention journalistique (ils travaillaient d’ailleurs à titre gracieux).

(suite…)