Archive pour décembre 2008

La balle au pied du comte d’Orgel

mercredi 10 décembre 2008

On aime bien, ici, l’ami Winston Churchill. Il incarne une espèce d’humaniste renaissant projeté en pleine tourmente guerrière, il buvait, il fumait, il pétait sans doute. Il avait du coffre, de la tenue, un joli chapeau mou, une ampleur qu’ont dû lui reprocher les horse guards chargés de porter son cercueil lors du convoi funèbre, et un certain sens de la formule.

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La B.A.L du comte d’Orgel

mardi 9 décembre 2008

L’homme est plus fort que les bêtes, ça on le sait depuis la Bible. L’homme fort est plus fort que l’homme faible, ça on le sait depuis que l’homme tape sur la tête de ses voisins avec des gourdins ou d’autres objets contondants. C’est antédiluvien, quasi, cette vilaine habitude. D’aucuns croient du reste qu’elle est inhérente à la nature humaine.
On sait aussi que l’homme a besoin de se divertir, même l’hiver. Et comme il habite dans de grandes maisons chauffées, il n’a aucune espèce de scrupules à aller faire le zouave dans la neige. Après il met ses pantoufles et lape doucement une tasse de chocolat chaud, ou d’ovo tiède, pour les plus pervers.
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Les bons conseils de Tonton Orgel

mardi 9 décembre 2008
Vous crevez de froid en ces temps hivernaux ?
Votre système de chauffage est déficient et votre propriétaire n’en a cure, lui qui déguste des glaces à la crème nu devant son radiateur ?
Vos orteils sont réduits à leur plus simple expression, ainsi que tous les appendices de votre corps engourdi ?
Il n’y a qu’une solution que je vous offre en partage (ne me remerciez pas) :
achetez au plus vite un buste de Napoléon.
Car rien ne vaut, l’hiver, un Bonaparte manchot.
Ûh ûh
Pardon, mais elle me fera toujours rire.
Orgel, farceur au nom prédestiné pour lutter contre les intempéries

Dérives christianophobes au Nouvelliste !

lundi 8 décembre 2008

J’ai abandonné mon ordinateur bien aimé, deux jours durant. Cela afin de mieux me ridiculiser en montagne et pour faire mentir Churchill qui pensait que pour être en bonne santé, il suffisait de ne pratiquer aucun sport. A voir l’espérance de vie d’un footballeur professionnel italien ou d’un cycliste de métier, je m’étais toujours dit que Winston n’avait pas tout à fait tord, mais il faut bien faire plaisir à sa maman. Alors j’ai osé la vieille combinaison fluo de ma prime jeunesse et mes skis de 120 kilos que je pourrai bientôt léguer au musée cantonal d’archéologie. De plus les images de tous ces skieurs me font irrémédiablement penser à une scène du film de Roger Vadim, « Les liaisons dangereuses » (adaptation libre du roman de Laclos), où l’on voit Gérard Philippe en Valmont contemporain pelotant gauchement des touristes hollandaises dans une télécabine de Courchevel. Ce qui m’amuse follement et me donne des idées.
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Le putto

samedi 6 décembre 2008

À la veille de l’élection du conseil fédéral par les chambres éponymes et le remplacement du siège de messire Schmid, les intellectuels émérites du libre pensage, les chantres bêlants du néo-conservatisme, les thuriféraires de la droite décomplexée   y vont de leur petit couplet pour nous faire passer le père Ueli pour un brave paysan compétent, un homme qui sous des dehors un rien fruste cache une grande intelligence, un juste parmi les justes, un putto angélique et baroque.

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Les « Non-dits » de Fernand

samedi 6 décembre 2008

La neige qui déferle sur le Valais semble embrouiller les esprits chez certains rédacteurs du Nouvelliste d’aujourd’hui. C’est déjà du haut niveau en page 2 avec le billet de l’invité, Pascal Décaillet. On a encore droit aux sempiternelles rengaines politiquement correctes de ce Monsieur. Passons la-dessus pour s’attaquer à « l’essentiel ». Quand j’étais au collège (en socio-économique, Monsieur!), avec d’autre esprits  tout aussi affutés que le mien, nous nous amusions comme nous le pouvions en plaçant des mots incongrus dans nos copies de dissertations historiques. Et bien, je peux vous le révéler, Pascal Décaillet, presque 30 ans de  journalisme derrière lui, s’amuse aussi à placer des mots pour faire rire ses amis. Depuis plusieurs semaines, c’est l’expression « Uli le climatique« , fine allusion à Ali le Chimique, triste compagnon d’équipée de Sadam Hussein, qui est utilisée pour dénigrer Uli Leuenberger. Pas une semaine sans qu’il la sorte. Ça doit beaucoup le faire rire!  C’est vraiment un punk du journalisme Pascal.

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Moi, ça me rend fou!

samedi 6 décembre 2008

François-Xavier et Jean-Romain*

Mesdames et Messieurs, Ladies and Gentlemen, meine Damen und Herren, Signori e Signore, voici revenue l’heure que vous attendiez tous, celle du grand numéro de duettistes des deux grandi magnifici fratelli, les deux plus grands inquisiteurs du bien-penser valaisan, j’ai nommé : les frères Putallaz.

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Un nouveau drame de la vieillesse à Monthey

vendredi 5 décembre 2008

On apprend dans le Journal Officiel qu’une Valaisanne de 69 ans, incapable de tenir sur ses jambes, a « chuté au sol » (il n’y a que les astronautes ou les drogués pour chuter vers le ciel) après avoir perdu son sac à main, subtilisé par trois crétins.
C’est terrible et toutes les informations pouvant éclaircir cette nouvelle et scandaleuse manifestation de l’attraction terrestre sont à communiquer à la Police cantonale.

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La vie passionnante de nos amis les traditionnalistes

vendredi 5 décembre 2008

A l’an de grâce 1212, dans l’euphorie de la quatrième croisade pour la libération de Jérusalem se développa en France et en Allemagne ce que l’histoire retiendra sous le nom de « Croisade des enfants ». Des paysans, pour la plupart très jeunes se regroupèrent « spontanément » et se dirigèrent vers la Terre Sainte afin d’y chasser les musulmans. Malheureusement pour la chrétienté, ces derniers abandonnèrent leur croisade au bord de la Méditerranée, car, contrairement à ce qu’on leur avait promis, la mer ne se fendit pas devant eux afin de favoriser leur belliqueuse entreprise. La plupart des enfants, découragés, moururent sur le chemin du retour.

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L’éditosterlitz du Deux-Décembre

mercredi 3 décembre 2008

J’aimerai rebondir, après Fernand et si vous le voulez bien, sur l’édito d’hier concocté par un Pellegrini toujours en pleine forme.

Est-il fou, le cher grand garçon ? Il oublie un peu vite à mon sens qu’il n’est pas éditorialiste d’un fanzine d’extrême-droite traditionaliste, mais qu’il travaille dans le seul quotidien donné en pâture aux Valaisans (comme le rappelle justement L’invité Chiffelle du jour). Il doit à ce titre respecter son lectorat dans lequel figurent beaucoup d’affreux, qui ont refusé cette initiative radicale grotesque (un pléonasme, sans doute) et qui ne partagent pas ses vues de poudré dominical.

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