Faites attention amis vieillissants, vous que le poids des ans courbe déjà légèrement et qui gardez malgré tout le teint frais et la mine altière : les jeunes n’ont plus respect de rien. Les tempes grisonnantes savamment teintes de roux ou d’auburn ne les émeuvent plus et la gérontophilie se perd, hélas.
Pêché dans l’annuaire électronique :
Himmler Heinrich
Verkaufsleiter
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Les promoteurs immobiliers valaisans ne sont pas seulement des destructeurs de patrimoine. Ils sont aussi des imbéciles.
La chose épouvantable de l’avenue Ritz qui va servir d’immeuble (de « bloc », pour reprendre la très juste dénomination populaire), en face de la poste du nord (elle aussi fleuron de l’architecture moderne) et à côté de la Migros (d’une beauté subtile) se pare du joli nom de « Saturnales ». Je m’imagine avec beaucoup de bonheur la séance de brain-storming qui a dû précéder le choix de ce nom judicieux. Ah ! La joie sur les visages de tous ces braves gens quand, enfin, le nom a été trouvé ! C’est beau, c’est cosmique, c’est grandiose !
De passage à Corinthe, Alexandre III dit le Grand, avait tenu à rencontrer Diogène de Sinope dit le cynique. Voyant le philosophe à demi-nu devant le tonneau qui lui servait d’habitation, le roi de Macédoine lui aurait fait la proposition suivante : « Si je n’étais Alexandre et si je pouvais choisir mon destin, je voudrais être Diogène. Demande-moi ce que tu veux je te le donnerai! » À quoi le philosophe aurait répondu négligemment : « Tu peux effectivement me faire un grand plaisir en t’écartant car tu me caches le soleil ! »
Personne ne conteste les bienfaits de l’initiative AVS qui propose la mise en place d’une retraite flexible dès 62 ans. La question des coûts d’un tel progrès est en revanche problématique. Les opposants à cette initiative affirment que ceux-ci seraient trop importants au point d’être insupportables pour les finances de la Suisse. Il est nécessaire de torde le cou à cette position alarmiste et mensongère.
On savait déjà que le sport était mauvais pour la santé. « No sport ». S’il y avait besoin d’une confirmation, Le Temps se charge de nous la donner, aujourd’hui, dans un bel article intitulé « Les forçats du golf » où l’on apprend qu’a eu lieu à Shanghai, la semaine dernière, la plus « terrifiante » et « inhumaine » épreuve de ce sport de pauvres gens.
J’ai appris avec un grand plaisir que nous étions tous des produits.
Certains sont des produits de luxe, des bibelots de chez Tifus en quelque sorte, des ceux qui s’achètent des vestes tyroliennes à 500 francs l’unité (pour le modèle en daim). D’autres sont des produits de moyenne gamme, d’autres sont franchement pourris, il y en a même à qui il manque des dents de devant. Il y a des journalistes, des pharmaciens, des avionneurs du dimanche; je crois qu’il y a même quelques socialistes.
Il paraîtrait que j’ai été méchant avec Vincent il y a deux semaines… C’est pas bien gentil de faire comme ça des attaques personnelles sur ce sympathique rédac’ en chef adjoint (dont tout le mérite journalistique, nous apprend son ami et voisin Pascal Décaillet, tient au fait qu’il est tout seul… ?) Je risque, en plus de faire pleurer ma maman en grillant pour l’éternité dans les flammes de l’enfer, de me faire baptiser illico presto afin qu’ils puissent m’excommunier sans vergogne et ce sera bien fait.
Le 8 septembre 2007, L’Edito du jour du Nouvelliste se voulait plein de promesses de la part du nouvellement élu rédacteur en chef, Jean-François Fournier . Ce dernier y dénonçait l’information comme étant trop souvent orientée. Il y expliquait aussi que la réflexion est “trop souvent négligée dans les médias”. Le Nouvelliste se proposait donc au travers d’un “pacte pour l’information”, de relever le défi.
Chers amies et amis,
Ça faisait un moment que l’idée couvait, on en parlait un peu, on l’oubliait et puis elle ressortait… On savait à vrai dire pas trop comment faire et puis c’est compliqué aussi. C’est du boulot de faire un journal. Ouais, un journal, un vrai avec plein de mots rigolos et puis aussi moins rigolos dedans. Et puis on y mettrait aussi des coups de gueule et des bons gros morceaux de mauvaise foi. Un truc qui serait à la foi sérieux, stupide, hargneux et un peu drôle. Bref un truc qui nous ressemblerait un peu.