Archive pour la catégorie 'le couteau entre les dents'

Culpabilité et mauvaise foi

vendredi 22 mai 2009

Ainsi donc Vincent Pellegrini vole au secours du pauvre professeur Windisch si malmené dans les médias. Pensez-vous, ils ont osé demander au doyen de son université (son employeur donc) sa réaction face au petit papier de l’autre jour où, rappelons-le, Monsieur Windisch affirmait que les Allemand avaient « l’habitude » d’exterminer leurs minorités. Forcement, quand on fait des papiers comme ceux de Vincent, ça ne doit pas paraître évident que le travail de journaliste consiste aussi à demander à toutes les parties concernées ce qu’elle pense du sujet traité. Pour lui un seul point de vue semble parfaitement suffisant.

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Windisch, idéologue contre l’idéologie

jeudi 21 mai 2009

N’ayant pas les capacités académiques pour me permettre de critiquer le travail de sociologue de Monsieur Windisch, il me semble de bon ton de publier ici l’excellent article que monsieur Mark Hunyadi avait fait paraitre dans les colonnes du Journal de Genève  le 22 décembre 1990. Certes, ça date un peu, mais à le lire, il ne semble pas que Monsieur Windisch ait beaucoup changé en 20 ans (sauf, peut-être, pour ce qui est de l’ordre dans son bureau).

Bonne lecture.

Avec son «Prêt-à-penser», le sociologue voit la paille dans l’œil de ses ennemis. Quant à la poutre qui est dans le sien, parlons-en!

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Le débat

samedi 16 mai 2009

Hier soir 15 mai, l’édition de Forum sur la Première de la radio suisse romande nous a donné un éclairage tout neuf sur l’excellent article de jeudi dernier du non moins excellent Uli Windisch.

Alors voilà, la motivation profonde de Maître Windisch pour écrire des horreurs sur nos frères allemands c’est de provoquer le débat. C’est pour créer un vrai dialogue qu’il s’est permis ce billet un rien provocateur (tout en restant au bord du cadre légal, ce qui le remplit de fierté et le fait bien rigoler).

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Des bienveillantes

vendredi 15 mai 2009

Uli windischise méchamment. Blessé dans son cœur étriqué d’Helvète par les propos d’un ministre allemand, il dérape violemment :

Nous n’allons pas nous abaisser à la même démagogie et vulgarité, en rappelant «aux» Allemands qu’ils ont l’habitude de s’en prendre aux Autres et aux minorités jusqu’à les exterminer par millions et qu’ils se sont acharnés à construire des camps de concentration et des fours crématoires de plus en plus «performants» pour éliminer de plus en plus de Juifs et de plus en plus vite. Ou encore que Hitler était socialiste avant de devenir nazi.

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Son éminence

jeudi 14 mai 2009

Alors bon, notre petit différend sur quelques termes peu amènes dont j’ai fait l’usage dans un article précédent étant enfin réglé, Monsieur Windisch (dont je reconnais la parfaite honorabilité), se permet, auréolé qu’il est de sa récente victoire et de son don substantiel de mille boules qu’il vient de faire, grâce à moi, à l’association pour le bien des aveugles, d’en remettre une couche ce matin dans les colonnes de notre unique quotidien régional. Et cette fois-ci, c’est du lourd, du pesant, du sensationnel.

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C’est bon pour le moral, c’est bon bon!

mardi 12 mai 2009

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Dernièrement, Fernand faisait allusion au système de retraites du Chili. Ce dernier était passé d’un modèle basé sur la répartition (ceux qui travaillent payent les rentes des retraités actuels) à un basé sur la capitalisation (une part du salaire des travailleurs est placée en bourse pour qu’ils vivent à leur retraite avec les bénéfices réalisés). Du coup, les cotisants chiliens avaient perdu leur économie pour la retraite à cause de la crise financière.
Il se trouve que la Suisse a aussi choisi en partie ce modèle avec son système des trois piliers: le 1er pilier étant en principe un système de répartition, bien qu’une partie des fonds récoltés soit également capitalisée; tandis que les deux autres le sont par capitalisation. Sans pour autant atteindre le niveau catastrophique du Chili, les dernières nouvelles sur les fonds de prévoyance basés sur la capitalisation sont aussi inquiétantes. (suite…)

Nidegger, l’Aragon de droite

mardi 5 mai 2009

Il y a exactement 30 ans, Margareth Thatcher prenait le pouvoir en Grande Bretagne en amenant dans ses bagages des penseurs économiques tels que Von Hayek, Friedman, Stigler. Tous eurent par ailleurs l’honneur de devenir Prix Nobel d’économie dans les années 1975 à 1995. La théorie économique du « laissez faire » allait être imposée à l’Angleterre et au monde. Dérèglementation, libéralisation, privatisation à tout va, domination des multinationales et de la « grande » finance en furent les conséquences. Le FMI et la Banque mondiale se chargèrent d’exporter le nouveau catéchisme à travers le monde. Au Chili, le dictateur Augusto Pinochet fit appel aux Chicago Boys pour instaurer ce qu’ils appelèrent le « miracle chilien ». Le système des retraites par répartition  fut remplacé par un modèle par capitalisation, c’est à dire calqué sur les performances de la bourse. (suite…)

Susan t’emmène écouter les sirènes

mercredi 29 avril 2009

Maintenant que la grippe porcine occupe toute la place, le soufflé créé par cette grosse Ecossaise et sa prestation dans le télécrochet national britannique est enfin un peu retombé. Les cerveaux reptiliens des commentateurs enthousiastes se sont un brin mis en veilleuse, les palabres radiophoniques interminables sur le sujet se font un peu plus rares et le silence revient petit à petit, angoissés que nous sommes tous à savoir si Susan va ou non se faire raser la moustache ou livrer sa première et fougueuse étreinte à un producteur de film pour adultes. Il me semble de bon ton d’en remettre une petite couche, tant le spectacle de l’obèse bientôt quinquagénaire chantant de sa voix d’ange dans sa robe du dimanche une niaiserie sirupeuse et la kyrielle de réactions plus ou moins à propos qu’il a suscitée m’ont laissé avec un profond malaise et une vague nausée.

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Club House

jeudi 23 avril 2009

Un aimable lecteur du Nouvelliste a eu le bonheur de voir sa lettre de véhémentes protestations publiée dans le courrier des lecteurs. Il s’insurgeait avec passion contre la réaffectation des gouilles de Granges – haut lieu de rencontre de la jeunesse dépravée et des anarcho-écolos en Birkenstocks – en mare à canards pour le golf dix-huit trous bien rangé et coupé propre sur la nuque et les oreilles. Il nous dresse un tableau touchant de cet espace de liberté, d’égalité et de fraternité totale et absolue qui a disparu sous les coups sans scrupules des pelles mécaniques, soldats aveugles du grand capital. Narrant avec poésie la folle vie que l’on devine sienne aux heures heureuses que vous octroient la jeunesse et le ventre plat, en ces lieux que la lutte des classes avait jusque là épargnés, il vilipende avec courage l’arrivée en ce paradis à la portée de tous d’un terrain de jeu élitiste accessible aux seuls souliers cloutés.

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Paradise Lost

mercredi 8 avril 2009

Il paraît que le G20 a décidé de s’attaquer aux paradis fiscaux. Du coup les banquiers suisses, les politiques et la presse se plaignent; car notre pays est intégré sur la liste grise de ces paradis, alors que d’autres n’y sont pas (Nevada, Jersey, Macao, Hong Kong,…).
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