Archive pour la catégorie 'Divers et variés'

Bas les masques !

mercredi 18 février 2009

Le Carnaval est une fête qui remonte à la plus haute antiquité et qui garde depuis cette époque la même fonction sociale et politique.  C’est ce qu’on pourrait appeler une fête du désordre. Au cours des fêtes de Carnaval, toutes les individualités disparaissent sous les masques. La fête se caractérise par un  renversement des mœurs et des règles en vigueur au sein de la communauté. C’est sa dimension transgressive. Les esclaves deviennent les maîtres et les maîtres prennent la place des esclaves. La réserve qui régit les rapports sociaux disparaît. Le Carnaval c’est la revanche de la plèbe sur les patriciens. C’est Alcazar qui renverse Tapioca. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire des dominants, à l’humour et à la joie de vivre ! (suite…)

La concordance des dates

jeudi 12 février 2009


Tiens, Claude Roch est né le même jour que le bombardement atomique sur Nagasaki.

Bah, après tout, on s’en fout.

Orgel, astrologue du Conseil d’Etat

Quel est le temps de gestation d’une mère traditionnaliste?*

mardi 10 février 2009

Le dimanche est un jour difficile. D’abord il faut se lever et suivant notre occupation de la veille ce n’est pas forcément une action d’une exemplaire facilité. Ensuite, pour peu qu’on ait eu la mauvaise idée de se munir d’une famille toutes options, il vous faut vous vêtir et, avant même l’absorption salvatrice d’une bonne demi-douzaine d’expressos  bien tassés, sortir dans le froid pour aller chercher la tresse encore tiède, les croissants croustillants et le journal. Car le dimanche, et c’est sans doute le pire, on n’a pas tant le choix pour la presse, on n’a droit qu’à un seul canard. Enfin bon, quand on arrive à se concentrer deux secondes sur quelque chose, on essaye de le lire quand même, tant bien que mal. On se trouve des excuses (ce n’est pas la même rédaction que la semaine) et on se promet d’aller tout de même se laver les mains quand on aura fini, pour des raisons d’hygiène évidentes.

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Marylène passe au forum du Nouvelliste

samedi 7 février 2009


Ce vendredi, Marylène Volpi Fournier, candidate à l’élection au Conseil d’État, a répondu en direct aux internautes du Nouvelliste. Notre ami Fernand en a profité pour lui poser une question sur la décroissance; un sujet que nous avions abordé, Marylène et moi, dans un précédent article. Sa réponse sur la vidéo a donné à peu près ceci:
«Alors la décroissance, c’est une thématique qui est chère aux Verts, mais c’est pour moi plus proche de la croissance zéro, et de la décroissance en terme quantitatif oui, mais par contre une augmentation alors nette en terme qualitatif hein de la vie de chacun.»
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Rhétorique entremontante

mercredi 28 janvier 2009

C’était, hier, la journée de Maurice Tornay au NF. Il répondait en presque direct (les réponses étaient modérées par la rédaction et il lui fallait trois plombes pour répondre à une question) aux interrogations empressées des internautes. Notre brillant confrère Fernand avait réussi à glisser une de ces questions dont la pertinence, l’intelligence et l’ironie légère font la fierté de notre blog. Je vous la fais à la méthode Pellegrini. C’est tellement beau (on dirait du Xavier Filliez) que je dois me contenter de recopier, j’ai pas mieux :

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Vive le roué

jeudi 22 janvier 2009

Il y a deux cent seize ans hier matin 21 janvier, on raccourcissait menu Louis Auguste de France sur la place de la Révolution, à Paris.

C’est dommage. Ce n’est pas très poli, d’abord. Ensuite, la guillotine est un très vilain instrument. Quand on pense qu’il y a encore 30 ans on actionnait toujours le couperet en France, ça fiche un peu la nausée.

Je fais partie de ceux qui commémorent chaque année, dans le secret des mes alcôves, l’exécution de Louis XVI. On peut être surpris, mais au-delà du sentiment d’horreur que suscite chez moi toute exécution capitale, je trouve celle-ci particulièrement grave, car elle découle d’un principe, ce qui est toujours dangereux. Principe selon lequel il faut mettre à mort un innocent pour accéder au mieux-être, ce qui relève tout simplement du domaine sacrificiel – et j’ai toujours eu de la peine avec les sacrifices de toutes sortes.

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La pensée du jour

mardi 20 janvier 2009

Pêché dans Eloge pour une cuisine de province suivi de la vie promise (Poésie/Gallimard, 2000) de l’indispensable Guy Goffette :

Quatre murs quatre et jamais un de plus

A croire que l’homme a l’œil équarri de naissance

Pour aller mieux, lisez Guy Goffette.

Orgel les bons tuyaux

Une soirée chez Denis Martin

vendredi 16 janvier 2009

On raconte que Sacha Guitry, à la fin de la Première Guerre mondiale, s’est précipité chez un orfèvre pour lui commander une baignoire en or massif. « Assez de privations! », hurlait-il au museau de ceux qui, interloqués, s’interrogeaient sur le bien-fondé de sa décision. Ce n’était rien d’autre qu’un acte gratuit (fort coûteux cependant); le Lafcadio de Gide s’amusait lui aussi, au nom de cette liberté surréaliste, à précipiter les gens à travers les portières des trains en marche, tchouk tchouk.

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De la luge comme pression fiscale insupportable

mardi 13 janvier 2009

Grand dieu! Voilà que Vincent Pellegrini me félicite pour mon précédent article. Diantre, il me faut absolument réagir.
Si j’ai bien compris, notre cher Vincent est en congé forcé des suites d’un terrrrrrible accident de luge. Du coup, en lecteur attentif de ses éditos, je me dis: «en voilà un qui va encore alourdir les charges sociales qui écrasent de leur poids insupportable les épaules de ces pauvres patrons». En effet, si je me souviens bien, un de ces derniers éditos de décembre concernait justement ces charges sociales.
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Du vice et de la littérature

vendredi 19 décembre 2008

Ne m’invitez jamais chez vous! J’ai un vice caché. Je suis particulièrement curieux quand il s’agit de me retrouver dans une pièce avec une bibliothèque. C’est plus fort que moi, mais j’ai le terrible sentiment d’arriver à cerner mon hôte en moins de cinq minutes en inspectant sa bibliothèque. Et j’en profite.

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