Archive pour la catégorie 'Brèves et nerveuses'

Du journalisme en république bananière

mercredi 23 juin 2010

En 2009, Reporter Sans Frontière (RSF)  publiait le classement  de la liberté de la presse à travers le monde.  Sur 175 pays classés, la France se situait en 43ème position, derrière le Surinam, le Mali, le Ghana et Trinidad et Tobago.  Un résultat médiocre pour un pays qui se vente d’être le pays des droits de l’Homme mais qui, sans aucun doute, dégringolera encore au classement en 2010.  L’ingérence des pouvoirs publics  dans la presse y est omniprésente.  Le président Sarkozy allant même jusqu’à menacer de couper le financement public de la modernisation de l’imprimerie du quotidien de référence « Le Monde » en cas de rachat du journal par des investisseurs jugés non UMP-compatibles.  Ne parlons même pas des nominations politiques à la têtes des chaines de TV  et radios publiques. (suite…)

Football : 1, diplomatie : 0

mercredi 16 juin 2010

Ah, bravo! Isolée au cœur de l’Europe, la Suisse n’a pu trouver que l’Espagne pour l’appuyer dans le long bras de fer qui l’a opposée au terrible dirigeant libyen.

Et qu’est ce qu’on fait dès que s’est fini et qu’on a récupéré notre otage bien aimé? Hein? On leur fout un à zéro!

C’est pas bien gentil ça…. On ne trouvera plus personne la prochaine fois.

Alcazard

Ce qui est bon pour l’UBS est bon pour la Suisse !

jeudi 10 juin 2010

« La sagesse de l’homme consiste à savoir tirer des leçons de son histoire. Les évènements de cette der­nière décennie mais tout spécialement ceux des deux dernières années nous montrent que l’économie de marché ne contribue pas inélucta­blement et nécessai­rement à la construction du bien commun.  »   Maurice Tornay, Zermatt Summit, 3 juin 2010

Il aura fallu 57 ans  et des leçons d’histoire à Maurice Tornay pour se rendre compte que les traders de la city, les dirigeants de l’UBS, les chargés d’affaires de fonds souverains n’agissaient pas spécialement pour le bien commun dans un contexte de laisser-faire généralisé.  C’est un bon début et s’il continue dans cette voie, il pourra même découvrir d’autres vérités : Pan-Pan le lapin  n’existe pas dans la vraie vie !  Mais avant cela, il pourrait se montrer altruiste et faire par de ses découvertes du fonctionnement du système économique mondial à Jean-Yves Gabbud.

Fernand, qui espère aussi que Merz fera son coming-out ultra-libéral

Les non-dits de Fernand

mardi 8 juin 2010

– Dans l’humeur du jour du Nouvelliste Pascal Guex se demande quelle ampleur aurait pris l’affaire Rappaz si sa gestion étatique n’avait pas été en main socialiste.  Est-ce de l’ironie, puisque, en tout bon journaliste qu’il est, il doit quand même se souvenir que Jean-René Fournier, en son temps, avait suivi le même chemin qu’Esther Waeber-Kalbermatten en libérant durant un mois le chanvier saxonin pour raisons de santé…sans que le Nouvelliste ou un quelconque autre journal romand monte en épingle l’affaire.  Encore un bel exemple de lutte contre le politiquement correct de gauche… (suite…)

N’est pas prof de math qui veut

lundi 7 juin 2010

Le Grand 8, émission-phare de la matinale de la Première, est une source inépuisable d’informations surprenantes. Ainsi ce matin, c’est le très érudit Oskar Freysinger qui nous confiait encore un  peu de sa vie privée en nous racontant son enfance bercée par la douce voix de Petula Clark. Il nous apprenait entre autres et comme le prouve le document ci-dessous, qu’il avait lu « durant son enfance, des milliers de livres« .

Bon, d’accord. On n’est pas enseignant de littérature pour rien, non plus… Mais en math, il est fort en math, Oskar?

Parce que bon, si on calcule un peu, de six à vingt ans (en englobant l’adolescence avec l’enfance, pour être gentil) et en prenant deux mille livres, ce qui est un minimum pour « des milliers », ça fait (je divise par trois et je retiens un): deux virgule septante cinq livres par semaine pendant quatorze ans. Presque trois. Chapeau!

Maintenant reste à savoir lesquels.  Uli Windisch a écrit seize livres. Un peu moins que Nadine de Rothschild qui en a écrit dix-huit, moins que Gérard de Villiers qui en est à plus de cent septante et que Barbara Cartland qui avoisine les sept cent vingt-quatre. Je sais, même en les additionnant ça ne fait pas le compte, mais c’est un bon début.

Alcazard, qui s’est laissé dire que Socrate n’en avait écrit aucun, de livre.

C’est gay à l’UDC

mardi 1 juin 2010


Avec pour slogan « A l’UDC aussi, il y des homosexuels », une quarantaine de membres du parti viennent de fonder une section gay sobrement intitulée la « GayUDC ».   Prost ! Elle suit la création de l’UDC-étrangers («neue Heimat Schweiz») et précède les sections UDC-Fan de théâtre contemporain et UDC-épileptiques. Le lancement de la section avait suscité  un  intéret plus que poli chez les caciques de l’UDC qui n’avaient pas fait le déplacement à Zurich. Comme chacun le sait, et comme le répétait si bien Coluche, les homosexuels  ne se reproduisent  pas entre eux et pourtant  ils sont de plus en plus nombreux.  Par raisonnement syllogistique, on peut donc en conclure que l’homosexualité est une maladie transmissible et éviter les personnes contaminées semble tenir du principe de précaution. Bravo M. Freysinger, Brunner et Maurer ! (suite…)

Pause-café

mercredi 26 mai 2010

« …assurer une présence des éducateurs de rues en soirée et le weekend. » Voilà ce que propose, entre autres mesures rigolotes, l’UDC par la voix de son président Oskar Freysinger. On imaginait bien, en apprenant la fusillade de dimanche à Martigny, que la droite – qui refuse la tenue d’un registre des armes – allait se déchaîner pour réclamer des mesures de durcissement aussi fantaisistes qu’inefficaces. Du genre, caméra de surveillance… Comme si c’était un feu de poubelle auquel on a eu droit ce dimanche. Oui, on s’en doutait, on la sentait venir.  Mais là moi, je me suis quand même laisser un peu surprendre. Il ne suffit plus à l’UDC  et à la droite en général, de réclamer à corps et à cris la réduction des budgets des services sociaux, ils veulent maintenant envoyer les travailleurs sociaux au front, à la tuerie, là où ça pète. Qu’on voie une fois pour toutes si c’est pas toutes des lopettes et s’ils aiment vraiment leur boulot. L’idée de se débarrasser des fonctionnaires pour enrayer le déficit de l’État n’est pas nouvelle en soi, c’est cette possibilité de le faire de façon définitive qui est proprement révolutionnaire. Bravo, chapeau!…

Mais, au delà de la plaisanterie facile, ce que cette nouvelle a surtout de révoltant, c’est qu’elle révèle le profond mépris et l’ignorance du travail social en général chez un élu du peuple, président de parti et membre de la fonction publique: ce à quoi le travailleur social est utile se trouve bien en amont. C’est pas le weekend, quand ça tire de toutes parts, qu’il faut  envoyer les éducateurs de rue à la mine. C’est toute la semaine, et en grand nombre, qu’il faut qu’ils rencontrent les gens, pour éviter les ghettos, l’isolement, le communautarisme et pour éviter surtout que des gens sortent armés le soir.

Cette proposition relève une fois encore de la tactique politique de l’UDC qui, faute d’avoir des idées ou de connaître les dossiers, manœuvre pour influer sur l’opinion publique. Tout en occupant encore et toujours le terrain en proposant n’importe quoi, elle place ses pions pour réclamer face à l’inefficacité de la mesure, la suppression définitive des éducateurs de rue.

S’il en reste…

Alcazard, gagneuse en terrasse

L’affaire WC

vendredi 21 mai 2010

Le grand retours de notre héroïque sociologue favori et de ses aventures pittoresques.

Alcazard, relisant le code pénal suisse

Du cas Rappaz

mardi 18 mai 2010

Sur la sellette.  C’est le Nouvelliste qui en fait sa une. Une conseillère d’Etat, Esther Waeber-Kalbermatten, serait sur la sellette pour avoir sauvé la vie d’un autre être humain. Elle est accusée d’avoir « libéré » quelques jours un détenu en mauvaise santé et qui menaçait de se suicider.

(suite…)

L’offrande

samedi 8 mai 2010


Ainsi donc, à la stupéfaction générale, Jean-François Fournier, rédacteur en chef du plus que conservateur Nouvelliste, déclarait en ce jour dans son petit cinéma hebdomadaire qu’il était prêt à prendre sa carte du parti socialiste tant le charisme de son président le subjuguait. Cette nouvelle a déjà provoqué une rupture de stock de cierges consacrés dans toute les paroisses romandes du canton en dessus de sept cent mètres d’altitude. Un semi-remorque plein a été prestement commandé à Rome par l’évêché et ne saurait tarder à arriver.

Car le temps presse. Comme le montre ce document exclusif, Jean-François Fournier a déjà offert un enfant à peine né à Jean-Henri Dumont.  En effet, comme l’ont clairement démontré les recherches d’un éminent sociologue genevois, il est de coutume lors de l’acceptation d’un nouveau camarade au sein du parti socialiste, de manger nu un bébé d’homme cru en poussant des cris de bête et en se barbouillant le torse de son sang encore chaud.

Jésus-Marie!  Quels monstres!

Alcazard, icône de groupuscule, rédacteur en chef du Peuple Valaisan